Gare Centrale du Camp de Tarragone
La Gare Centrale, aussi appelée Gare Centrale du Camp de Tarragone, était un projet de nouvelle gare ferroviaire espagnole appartenant à l'ADIF. Elle devait être placée au sud de l'aéroport de Reus, dans la région du Camp de Tarragone, pour permettre un raccordement entre les villes de Tarragone et Reus (séparées d'environ 3 km), avec la LGV Madrid-Barcelone-Figueras et le Corridor Méditerranéen[1]. La zone où devait être située la gare a été réservée pendant de nombreuses années, en raison d'incertitudes quant à sa construction. Cette dernière a finalement été annulée, et remplacée par la construction d'une simple ligne à double voie. Les maires de la zone avaient signé un pacte concernant les chemins de fer[2], dans lequel un des points concernait la « gare intermodale du Camp de Tarragone », en faisant référence à la connexion entre l'aéroport et la gare de Camp de Tarragone. Ces maires ont proposé un arrêt (2 voies centrales, sans arrêt, et 2 voies latérales, disposant chacune d'un quai) pour réduire les coûts de cette hypothétique nouvelle gare, puisqu'une grande partie de son budget a déjà été consacrée à l'actuelle gare à grande vitesse du Camp de Tarragone, située entre La Secuita et Perafort. Gare projetéeLa gare devait disposer de six voies, dont des voies à écartement normal, qui devaient se raccorder, au nord-est, à la LGV Madrid-Barcelone-Figueras et, au sud-ouest, à un convertisseur d'écartement normal à ibérique pour aller sur le Corridor Méditerranéen. La gare devait ouvrir en 2012. Avec cet équipement, le ministère de l'Équipement voulait ainsi permettre à la LGV d'atteindre la ville de Tarragone. Trois vues d'artiste de cette hypothétique gare ont été publiées[3],[4],[5]. Situation actuelleLe projet n’est pas officiellement abandonné, mais, à l'emplacement de la gare, une double voie a été construite ne permettant pas l'arrêt commercial des trains ; elle est néanmoins équipée d'un convertisseur d'écartement pour chacune de ces deux voies[6]. Les maires de la région appelaient cette gare « gare intermodale du Camp de Tarragone » et en réclamaient sa construction. À la suite de l'annonce de la nouvelle gare pour trains à grande vitesse de l'aéroport de Gérone, diverses personnes[Qui ?] se sont prononcées sur la gare intermodale (projet qui serait relancé dans le cadre du développement de l'aéroport de Reus, qui pourrait permettre de délester l'aéroport de Barcelone-El Prat)[7],[8]. Le , les Chemins de fer de la généralité de Catalogne ont rédigé l'étude informative sur le projet de train-tram du Camp de Tarragone[9], dont la deuxième phase envisage une connexion entre cette hypothétique gare et l'aéroport de Reus. Toutefois, ni l'ADIF, ni le ministère de l'Équipement ne se sont prononcés sur ce projet[10]. Notes et références
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