Garde nationale du Mali
La garde nationale du Mali est une des composantes des Forces armées maliennes[2]. Placée sous l'autoritée du ministère de la défense, elle est mise à disposition du ministre chargé de la Sécurité[3]. HistoireÉpoque colonialeLa garde nationale trace ses origines depuis le corps des gardes indigènes à pied, créé au Soudan français le 11 juillet 1894. Ce corps devient le corps des gardes régionaux en novembre de la même année, puis ses soldats deviennent les gardes cercles territoriaux, gardes goumiers[3]. IndépendanceÀ l'indépendance du Mali, elle devient la garde autonome du Mali, disposant de 540 hommes, chargés de sécuriser le Nord du Mali[4]. Elle est renommée garde républicaine et goum du Mali en 1971. Elle porte son nom actuel depuis 1994[3]. Rébellions touarèguesElle participe aux deux guerres contre le Burkina Faso (1974 et 1985) et à la lutte contre toutes les rébellions touarègues[1]. En 1993, 1996 et 2006, les anciens rebelles intègrent pour certains la garde nationale[5]. Pendant la guerre du Mali, la garde nationale reçoit le soutien de la Mission de soutien aux capacités de sécurité intérieure maliennes[6]. ObjectifsElle a pour but :
OrganisationLa garde nationale est présente dans toutes les collectivités territoriales maliennes[7]. Elle compte environ 8 000 hommes[6]. Elle est constituée autour d'un état-major basé à N’Tomikorobougou (quartier de Bamako) et de dix-neuf groupements territoriaux, répartis sur le territoire[1],[8]. La garde nationale compte également un groupement de maintien de l’ordre (GMO)[9], deux groupements d'intervention rapide à Kangaba et à Kolokani enfin trois nouveaux groupements Tactique d’intervention GTI ( Scorpion , Tama et Nampe) sont créés mais avec comme périmètre d'intervention tout le territoire[6], six compagnies méharistes[6] et enfin le Groupement Spécial de la Sécurité Présidentielle (GSSP), chargé de protéger le palais de Koulouba[6]. Unités méharistesDans les années 1990, des unités méharistes sont reformées, avec l'aide d'anciens militaires méharistes locaux ou français des compagnies méharistes sahariennes[10]. Six compagnies sont créées, dont la mission est le renseignement et non le combat[11]. Elles se délitent lors des rébellions touarègues de 2007 et de 2012[10]. À la fin des années 2010, les unités méharistes sont affectées aux missions « Patrouilles d’Intervention Rapide Terrestre » (PIRATE)[1]. Commandants de la garde nationale
Uniformes et équipementPortant à l'origine un chéchia rouge, le couvre-chef de la garde nationale est aujourd'hui le béret marron[1]. Les gardes nationaux sont équipés d'un armement assez limité, comme les fusils SKS et les mitrailleuses RPD et SGM[11]. Voir aussiRéférences
Bibliographie
|