Cette désignation est un néologisme utilisé par les personnes qui s'intéressent aux machines Thomson, mais qui ne correspond pas à une dénomination officielle en vigueur durant la période de commercialisation de ces machines.
Historique
1979 : José Henrard met au point un prototype de micro-ordinateur familial dans l'usine Thomson de Moulins.
lancement des MO6, TO8 et TO9+ ; abandon du prototype de TO16 (basé sur un processeur Motorola 68000 et le système d'exploitation OS-9) sur lequel travaillait José Henrard ;
intégration de la SIMIV à la COFADEL (Compagnie franco-allemande d'électronique).
Existe en 2 versions : « clavier gomme » ou « clavier mécanique » ; la version avec clavier mécanique a fait l'objet d'une série limitée : le « Thomson MO5 Michel Platini »
Commercialisé en Italie sous le nom « Olivetti Prodest PC128 »[2] ; cet Olivetti possède un boitier d'aspect légèrement différent de celui du MO6, et d'un clavier disposé en Qwerty
Existe en 2 versions : « clavier gomme » ou « clavier mécanique » ; une disposition en clavier Qwerty permet également d'écrire les caractères arabes[4]
Le Thomson TO16, commercialisé à partir de 1987, est un compatible PC doté d'un microprocesseur Intel 8088. Le TO16 est décliné en 4 modèles : le TO16 PC, le TO16 PCM (avec un modem), le TO16 XPDD (avec deux lecteurs de disquette) et le TO16 XPHD (avec un disque dur et un lecteur de disquette).
A noter que sur certains modèles de MOTO, le processeur Motorola 6809 n'était pas soudés mais enfichés, ce qui a permis à certains thomsonistes de le remplacer par l'Hitachi 6309(en), 100 % compatible avec le 6809, et ayant certaines caractéristique très intéressantes (consommant moins d'énergie, copies de blocs mémoire, des opérations de calcul sur 16 et 32 bits - additions, multiplications ou divisions - et un mode natif permettant un gain jusqu'à 25 % de la vitesse de traitement : au lieu d'avoir 0.43 MIPS/MHz on monte à 0.55 MIPS/MHz ce qui en faisait le processeur 8 bits grand public le plus performant et le seul à disposer, en hard, de tels fonctions de calcul de produits et de divisions).
Les BASIC
Les BASIC utiles au fonctionnement des ordinateurs Thomson (hors TO16) s'appellent le BASIC 1.0, le BASIC 128 et le BASIC 512, tous fournis par Microsoft. Voici le résumé de leurs nombreuses différences :
le BASIC 1.0 n'inclut pas le DOS, qui doit donc être chargé séparément (par exemple à partir d'une disquette), alors que les autres versions possèdent un DOS résident ;
les BASIC 128 et 512 possèdent plus d'instructions que le BASIC 1.0 (mais aussi quelques-unes en moins) ;
les différents BASIC n'ont pas les mêmes capacités de gestion de la mémoire : les MO5 et TO7 (Basic 1.0) étant limité à 48 ou 70 kO, il n'y a qu'une banque mémoire à gérer alors que les TO9 (Basic 128), MO6 (basic 128) et TO8 (basic 512) avaient plusieurs banques de 16 kO
Contraintes d'affichage
Certains modes graphiques des différents ordinateurs de la gamme (hors TO16) présentent des contraintes d'affichage restreignant le nombre de couleurs réellement utilisables par ligne. Par exemple, chez le Thomson TO7, chaque bloc d'affichage de 8 pixels "en ligne" ne peut contenir que deux couleurs différentes (alors qu'il y en a théoriquement 8 disponibles sur les premier TO7 et 16 sur le reste de la gamme)[5]. Ce mode vidéo dit "TO7" est particulièrement adapté au texte. Cependant, cette contrainte n'existe pas verticalement. Un bloc de 8 octets "en lgne" peut avoir du rouge en couleur d'écriture et noir en fond, alors que pour la ligne du dessous, les 2 couleurs peuvent être en bleu pour l'écriture et cyan pour le fond.
Cette contrainte d'affichage est due à la capacité RAM vidéo de 16 kO : la définition graphique étant de 320x200 Pxl, pour afficher 16 couleurs (un demi octet) par Pixel, il aurait fallu avoir 32 kO de RAM vidéo. Avec 16 kO de RAM vidéo, il a été fait le choix de gérer des blocs de 8 Pxl (dit "GPL") alignés avec 2 octet par GPL.
Compatibilité entre appareils
Les modèles utilisant un processeur Motorola (MO5, MO6, TO7, etc.) étaient incompatibles avec les modèles utilisant un processeur Intel (TO16 PC, TO16 PCM, etc.).
La gamme des machines dotées d'un processeur Motorola comporte deux branches fonctionnellement incompatibles (TO et MO) malgré leur électronique extrêmement proche ; de plus, il existait des incompatibilités mineures au sein de chaque branche. En résumé :
les logiciels qui utilisaient l'assembleur étaient spécifiques à une branche ou à l'autre. Toutefois, vu que les différences étaient essentuellement due aux adressage différent en RAM pour les 2 systèmes de la branche (exemple, l'adressage de la RAM vidéo étaient en $0000 sur les MOn alors qu'elle était en $4000 sur les TOn) il aurait été très simple d'écrite un programme assembleur pour les 2 branches juste en initialisant des constantes (dit "équate") en début de code, favec des valeurs adaptée pour chaque branche..
les logiciels écrits en BASIC étaient plutôt compatibles (Ceux en Basic 1.0 parfaitement compatibles entre MO5 et TO7 et le Basic 128 compatible avec le BASIC 512). Le TO7 qui n'avait aucun système de base en ROM (contrairement aux autres modèles de la gamme qui avait tous au moins un Basic en ROM) n'avait de BASIC que sous forme de cartouche.: soit le Basic 1.0, soit le Basic 128
↑Antoine Miné, « Émulation du Thomson TO7 sous MESS » (consulté le ) : « Le système vidéo offre une fenêtre graphique de 320x200 pixels avec 8 couleurs fixes, mais impose des contraintes particulières afin de réduire la mémoire demandée. Chaque ligne est découpée en 40 blocs de 8 pixels et chaque bloc ne peut contenir que deux couleurs différentes (parmi les 8 disponibles). Ceci permet de représenter 8 pixels colorés avec seulement 14 bits (deux entrées de palette sur 3-bit et 8 pixels monochromes sur 1-bit) au lieu de 24. »