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Gabriel Roger Cochet entre en service le comme engagé volontaire et réussit la commission d'examen d'aptitude pour être nommé brigadier au bout de 4 mois de service actif. Il reçoit son brevet d'aptitude militaire le . Il est artilleur au 25e RA (6e Corps d'armée). On lui décerne le brevet d'aviateur militaire le , il est lieutenant d'artillerie (ordre no 3204). Général de brigade aérienne en 1939, il commande les forces aériennes de la 5ème Armée.
Dès le 6 septembre 1940, de Chamalières, il lance et diffuse sous forme de tracts le premier appel métropolitain à la résistance, signé de son nom[1]. Il lance d'autres appels en 1940 et 1941, mais il affirme sa fidélité au maréchal Pétain, ce qui le fait classer comme "vichysto-résistant"[2].
Il agit à visage découvert, étant persuadé d’agir en harmonie avec la ligne politique du gouvernement de Vichy, jusqu'à la signature des protocoles de Paris (mai 1941). Les services secrets du régime le placent sous surveillance et noyautent son mouvement[3] et Darlan le fait interner le 21 juin 1941 à Vals-les-Bains[4].
Après novembre 1942, il comprend qu’il est un hors-la-loi. Il se met au service du général de Gaulle, en mars 1943 à Londres, puis en octobre à Alger. Chargé un temps de l'unification des services spéciaux gaullistes et giraudistes, il est en 1944 nommé chef des FFI de la zone Sud[5].
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .
Il est en 1948 le président-fondateur du Comité d'action de la Résistance, qu'il préside jusqu'à sa démission en 1952[6]. Il fonde et préside l'association Les Premiers de la résistance[7].
↑Robert Belot : La Résistance sans de Gaulle, Fayard 2006, p.125
↑Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai-août 2008
↑Sebastien Albertelli, Julien Blanc et Laurent Douzou, La lutte clandestine en France, Seuil, , p. 78
Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme in Histoire@Politique, 2008/2 (n° 5), p. 9. Lire en ligne.
Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Cochet, Gabriel » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN978-2-35077-135-9).
Nouveau dictionnaire national des contemporains : 1961-1962, Paris, Les éditions du Nouveau dictionnaire national des contemporains, , 861 p., p. 245.
Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai- (PDF)