Gabriel Canat de ChizyGabriel Canat de Chizy
Gabriel Canat de Chizy, né le dans le 2e arrondissement de Lyon et mort le dans la même ville, est un ingénieur français du corps des Ponts et Chaussées de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). BiographieGabriel Canat est né le dans le 2e arrondissement de Lyon, fils de Pierre Paul Émile Canat, avocat, et de Camille Eugénie Rater. Il est autorisé à porter le nom de Canat de Chizy par jugement du Tribunal de Lyon en date du [1]. Entré à l’École polytechnique, il en sort le élève ingénieur dans le corps des Ponts et Chaussées, ingénieur de 3e classe le [1]. En 1884, il est chargé de la construction et du contrôle des travaux du chemin de fer d’intérêt local de Lons-le-Saunier à Champagnole et de Lons-le-Saunier à Saint-Laurent. En 1890, il est chargé du service ordinaire de l’arrondissement Sud du département de l’Isère et du Service hydraulique des bassins du Drac, de la Romanche, de la Bonne, de la Fure, de la Morge et du Guiers, du contrôle des 104 kilomètres de tramways de l’Isère et du contrôle de l’exploitation des 130 kilomètres de chemin de fer PLM. Le 1er avril 1895, il est affecté à Lyon, chargé du service ordinaire et hydraulique de l’arrondissement Nord du département du Rhône, du service spécial de la Saône du contrôle des tramways de Lyon et de divers chemins de fer d’intérêt local, de la construction et du contrôle des chemins de fer du Beaujolais, de la ligne d’Amplepuis à Saint-Vincent-de-Reins, de la construction d’un pont sur la Saône à Frans, de la construction d’un barrage réservoir sur la Turdine pour l’alimentation en eau de la ville de Tarare[1]. Mis en congé à compter du 1er octobre 1902 par décision ministérielle du 20 août, il est autorisé à entrer au service de la Compagnie PLM, en qualité d’ingénieur en chef attaché au service de la construction. Là, il travaille sur les lignes de chemin de fer de Lons-le-Saunier à Champagnoles et à Saint-Laurent ; de Villefranche à Tarare et à Monsols ; d’Amplepuis à Saint-Vincent-de-Reins ; d’Orange à Buis-les-Baronnies ; de Chamonix à la frontière suisse ; d’Anduze à Saint-Jean-du-Gard ; de Moutiers à Bourg-Saint-Maurice ; de Riom à Châtel-Guyon et Vichy ; de La-Ferté-Hauterive à Gannat ; du Puy à Nieigles-Prades et de Nice à Coni. Il construit des ouvrages d’art : pont sur la Saône à Frans ; barrage de la Turdine, à Tarare ; pont sur l’étang de Caronte, à Martigues ; viaduc des Eaux-Salées à Sausset ; viaduc de la Recoumène, au Monastier ; pont sur l’Allier à Abrest[1]. Il meurt à Lyon le [1]. Sociétés savantesIl est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, et préside celle-ci en 1910[2]. DistinctionsIl est nommé chevalier de la Légion d’honneur le et promu officier le [2]. Publications
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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