Gabriel-Louis-Marie de Kergorlay

Gabriel-Louis-Marie de Kergorlay
Fonctions
Pair de France
-
Député de la Manche
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Père
Alain Marie de Kergorlay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Hervé de Kergorlay
Alain de Kergorlay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Blason

Gabriel-Louis-Marie, comte de Kergorlay ( à Paris - à Paris), est un militaire et homme politique français.

Biographie

Membre de la famille de Kergorlay, il est le fils de Alain-Marie de Kergorlay, seigneur de Trouzily (en Treglonou), lieutenant général des armées du Roi, et de son épouse, Joséphine de Boisgelin.

Il est le neveu de l'archevêque d'Aix, Raymond de Boisgelin.

Il a pour frère cadet Florian de Kergorlay, avec lequel il siègera à la Chambre des Pairs.

En 1779, il est reçu chevalier de Malte de minorité.

Sa mère étant décédée en 1772 et son père en 1787, son frère et lui sont élevés par leur tante Marie de Boisgelin, chanoinesse de Remiremont.

Il sert comm e officier de cavalerie jusqu'en 1789.

Parti en voyage à l'étranger en mai 1789 avec son épouse, son frère et leur tante, ils ne regagneront la France qu'en 1802. il sert avec son frère en 1792 et 1793 dans le corps des carabiniers de Monsieur, comte de Provence.

Après avoir résidé en Allemagne, puis en Moravie, Il regagne la France en 1802.

Il se tient dans la retraite sous l'Empire.

En 1817, Louis XVIII le promeut chef d'escadrons.

Propriétaire et conseiller général de la Manche, il est élu, le , par 257 voix sur 303 votants et 453 inscrits, député du collège du département de la Manche.

Réélu, le et le , il siège parmi les royalistes intransigeants.

Le 5 novembre 1827, il est nommé pair de France héréditaire, sur institution, par lettres patentes du 15 avril 1829, d'un majorat assis sur le domaine de Canisy[1].

Il meurt quatre mois avant la révolution de juillet.

Mariage et descendance

En septembre 1787, il épouse Justine de Faudoas (1771-1832), fille Augustin Hervé de Faudoas, marquis de Canisy, qui sera guillotiné en 1794, et d'Isabelle de Bernières.

Elle est nommée, peu après son mariage, dame de Madame, la comtesse de Provence.

Elle apporte à son époux le domaine et le château de Canisy et le château de Castilly.

Tous deux ont :

Annexes

Notes et références

  1. Vicomte Albert Révérend, Titres anoblissements et pairies de la Restauration 1814-1830, tome 4, Paris, Librairie Honoré Champion, (lire en ligne), p. 91-93
  2. Jacques Dumont de Montroy, Les Kergorlay dans l'Oise et en Normandie, Beauvais, GEMOB, , 224 p., p. 5-14 & 158-167

Sources

Liens internes

Liens externes