Protégé de Marguerite d'Angoulême, épouse d'Henri II d'Albret, dont il est l'aumônier et le confesseur, il est alors nommé abbé de Clairac en 1530, puis évêque d’Oloron où il introduit les idées protestantes[3]. En 1550, il publia un Catéchisme que la Sorbonne condamna. Il a fait son testament daté du . On ne connaît pas la date exacte de sa mort, mais Begnier de Sainte-Colombe est élu par le chapitre et paraît comme évêque d'Oloron le [4].
Il serait mort des suites de la chute de la chaire de l'église de Mauléon renversée par les fidèles hostiles à son prêche[5].
↑Note : L'abbé Barrère donne la date de 1550 dans L'histoire du diocèse d'Agen mais Gallia christiana et Moreri donnent la date 1559. On trouve des documents signés par l'évêque seigneur abbé de Clairac, en 1551, et son testament signé en 1555.
↑Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau : IIe série, t. 17, 1887-1888, p. 70
Voir aussi
Bibliographie
Abbé Dubarat, « Notices historiques sur les évêques de l'ancien diocèse d'Oloron », dans Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, t. 17, 1887-1888, 2e série (lire en ligne), p. 69-70
Pierre Berneteix, Gérard Roussel, évêque d'Oloron. Un humaniste du XVIe siècle en Béarn, Pyrémonde, (ISBN978-2-846186452)