Front de libération de l'Azawad

Front de libération de l'Azawad
FLA
Image illustrative de l’article Front de libération de l'Azawad

Idéologie Nationalisme azawadien
Nationalisme arabe (en partie)
Objectifs Indépendance de l'Azawad
Statut Actif
Fondation
Date de formation
Actions
Mode opératoire Lutte armée, guérilla
Zone d'opération Nord du Mali (Azawad)
Organisation
Chefs principaux Bilal Ag Acherif
Alghabass Ag Intalla
• Ibrahim Ould Handa
• Hanoune Ould Ali
• Fahad Ag Almahmoud (tué en 2024)
• Habala Ag Hamzata
Mohamed Ag Najem
Achafghi Ag Bohada
Répression
Considéré comme terroriste par Drapeau du Mali Mali
Guerre du Mali

Le Front de libération de l'Azawad (FLA ; en touareg : ⵜⴰⴶⵉⵜ ⵉ ⵙⵍⴰⵍⵓ ⵏ ⵣⵓⵠ ; en arabe : جبهة تحرير أزواد) ou FLA est une organisation politique et militaire du nord du Mali fondée le . Formée après la dissolution du Cadre stratégique permanent — incluant le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), et une partie du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) —, elle revendique l'indépendance ou l'autonomie de l'Azawad.

Histoire

La fondation du Front de libération de l'Azawad est annoncée dans un communiqué, à l'issue d’une rencontre tenue entre le 26 et le 30 novembre par environ 180 responsables et membres du Cadre stratégique permanent (CSP)[1],[2]. Le groupe déclare avoir « pour objectif de conduire à la libération totale de l'Azawad et [à] la mise sur pied de l'autorité de l’Azawad »[1]. Il adopte à cette occasion un nouveau drapeau[1] et réclame l'« autodétermination » de l'Azawad[2].

Les quatre mouvements du CSP — le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), et une partie du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) — fusionnent ainsi pour se regrouper en une seule entité[3],[4].

Le lendemain de la création du FLA, sept ou huit de ses responsables sont tués frappe de drone Bayraktar près de Tinzawatène, dont Fahad Ag Almahmoud, chef de la branche rebelle du GATIA, et Choguibe Ag Attaher, amenokal de la tribu touarègue des Idnanes[3],[4],[2].

Notes et références