Le FAF voit le jour le [3] à la suite d'une réunion entre ex-FNN et ex-UNR[4] tenue au 73 rue Alfred-Leluch à Alger[5]. Yvan Santini annonce la création du FAF lors d'une conférence de presse tenue le même jour[4] ou le selon les sources[6].
Le FAF vise à terme à organiser un coup d’État militaire et imposer une forme d’apartheid[7].
Manifestations violentes et dissolution
Le , une manifestation à l'appel du Front Algérie française dégénère en émeute à Alger.
Le 8 décembre suivant, le mouvement lance un appel à s'opposer violemment à la visite du Général de Gaulle et, à l'armée, à ne plus soutenir sa politique en Algérie.
À la suite des émeutes d'Alger du , le Front Algérie française est interdit par les autorités françaises le [8],[9].
Activité clandestine
Le , un tract revendiquant une série d'attentats perpétrés à Alger est signé conjointement du FAF et du réseau France-Résurrection[10], une organisation distincte de l'OAS[11].
↑Les Droites et le général de Gaulle: colloque des 25 et 26 janvier 1990, Christian Bidégaray & Paul Isoart, Université de Nice, Centre d'études politiques et constitutionnelles, Economica, 1991, p. 146
↑Susini et l'OAS, Clément Steuer, Collection Histoire et perspectives méditerranéennes, L'Harmattan, 2004, p. 46