Fritz Kempe se forme au métier de photographe auprès de son père Max Kempe. En 1929, il fonde avec le droguiste Gerhard Jacobs la société Foto-Kempe à Greifswald. En 1938, il passe son examen de maîtrise et fonde son propre studio de photographie à Berlin.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est engagé comme reporter dans une compagnie de propagande de la Wehrmacht[1]. Il en tire deux livres de photographies : Das Gesicht des deutschen Soldaten et Des Führers Soldaten - das Gesicht unserer Zeit, publiés à Berlin en 1943.
À partir de 1945, Kempe vit à Hambourg, où il travaille pour une organisation caritative tout en étant rédacteur et écrivain, et en continuant son activité de photographe. De 1949 à 1974, il dirige la Staatliche Landesbildstelle de Hambourg.
Fetisch des Jahrhunderts : ein Lesebuch für Fotofreunde, Düsseldorf et Vienne, Econ, 1964, 380 p.
(de) Otto Steinert und die Geschischte der Fotographie, Essen, Folkwangschule für Gestaltung, , 20 p.
(de) Photographie zwischen Daguerreotypie und Kunstphotographie [« la photographie entre le daguerréotype et la photo d'art »], Hambourg, Museum für Kunst und Gewerbe, coll. « Bilderhefte des Museums für Kunst und Gewerbe Hamburg » (no 14), , 156 p.
(de) Daguerreotypie in Deutschland : vom Charme der frühen Fotografie, Seebruck am Chiemsee, Heering Verlag, coll. « Neue Fotothek », , 270 p. (ISBN3-7763-5190-X).
avec Bodo von Dewitz : Daguerreotypien, Ambrotypien und Bilder anderer Verfahren aus der Früzeit der Photographie, Hambourg, Museum für Kunst und Gewerbe, 1983, 287 p.
(de) Claudia Gabriele Philipp et Joachim W. Frank, « Kempe, Fritz Max Kurt », dans Franklin Kopitzsch, Dirk Brietzke (dir.), Hamburgische Biografie, Göttingen, Wallstein, (ISBN3-7672-1366-4), vol.2, p. 210–212.
(de) Heinz Spielmann, « Fritz Kempe, der Sammler », dans Die Photographische Sammlung, eine Auswahl zum 150jährigen Bestehen der Photographie, Schleswig, Schleswig-Holsteinisches Landesmuseum, Schloß Gottorf, , p. 49–51.