Fred PotterFred Potter
Fred Potter[1], né le à Paris, est un ingénieur et entrepreneur français. Il a été le fondateur et président de Netatmo. Enfance et formationNé en 1971 à Paris d’un père et d’une mère médecins[2], Fred Potter étudie au lycée Saint Jean de Passy. En 1993, il obtient son diplôme d’ingénieur Télécom Paris[3]. En 1996 il obtient un doctorat en micro-électronique à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI)[4] dont le sujet est : « Conception et réalisation d’un réseau d’interconnexion à faible latence et haut débit pour machines multiprocesseurs ». Parcours professionnelFred Potter rejoint en 1996 la société Kaptech, un opérateur télécom, à l’époque de la déréglementation du marché des télécommunications en Europe[5]. En 2000, il quitte son poste de directeur technique pour créer Cirpack (en)[6], une société qui développe des centraux téléphoniques permettant aux opérateurs télécom de produire les offres de téléphonie sur ADSL. Cirpack est revendue à Vantiva en 2005. En 2008, il cofonde Withings[4], qui participe à la création du segment de marché des objets connectés liés à la forme, la santé et la mesure de la performance sportive en concevant des produits tels que la balance connectée ou des trackeurs d’activités[7]. Withings est revendue à Nokia en 2016[8]. En 2011, il fonde Netatmo[9], une entreprise qui conçoit des accessoires dans le domaine de la maison intelligente[10],[11]. En novembre 2018, Netatmo se fait racheter par le groupe Legrand, dont Fred Potter devient CTO du programme Eliot pour contribuer à la conception des offres connectées du groupe[12]. En Juillet 2021, Fred Potter quitte Legrand pour travailler chez Apple, au siège, à Cupertino[13]. DiversIl conseille de jeunes entrepreneurs et investit dans des start-ups françaises[4] telles que NumWorks[14], Qonto ou Ledger[15]. Il est marié et père de trois enfants[16]. Avec son épouse, il a créé le fonds de dotation Anne et Frédéric Potter qui donne des bourses à des bacheliers de très haut niveau, issus de milieu modeste et de zones défavorisées, pour leur permettre d’intégrer les meilleures classes préparatoires scientifiques, puis les grandes écoles d’ingénieurs[17]. Notes et références
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