Franz de Paula Joachim de LiechtensteinFranz de Paula Joachim de Liechtenstein Franz de Paula Joachim de Liechtenstein par Josef Kriehuber en 1849.
Franz de Paula Joachim de Liechtenstein (né le à Vienne, où il est mort le ), est fils du prince Jean Ier de Liechtenstein, général de corps d’armée ayant pris part aux guerres napoléoniennes et de Josepha de Fürstenberg-Weitra. Il est membre de la famille princière de Liechtenstein et le frère du prince régnant Alois II. BiographieFormation militaireFranz de Paula Joachim de Liechtenstein devient, à partir de 1821, sous-lieutenant, puis lieutenant au 1er régiment de chevau-légers. En 1832, il est déjà promu commandant du 7e régiment de hussards, le régiment Liechtenstein (du nom de son père). En 1834, il passe lieutenant-colonel ; enfin, en 1836, on le nomme colonel, commandant du 9e régiment de hussards. En 1844, il est promu major-général et commandant de brigade à Prague. Mariage et descendanceIl épouse à Vienne, le la comtesse Ewa Józefina Potocka, dite « Julia ». Ils sont parents de quatre enfants, princes et princesse de Liechtenstein[1] :
Campagnes militairesEn 1848, il participe à la guerre qui oppose le royaume de Sardaigne à l'empire d'Autriche dans l’armée de réserve conduite par Ludwig Welden et prend part à la reconquête des duchés de Parme et de Modène sur ordre de Joseph Radetzky. Il reçoit la croix de l’ordre des Chevaliers de Léopold. À l’automne, il rejoint l’armée de Windisch-Grätz. À la bataille de Schwechat, il commande la cavalerie des hussards, et, suivant les plans de Jellasics, aurait dû encercler l’aile gauche des Hongrois, mais, ralenti par les hussards hongrois, n’y parvient pas ; du reste, la fuite des Hongrois ne lui permet guère de mener à bien la moindre stratégie. En , promu général de division, il se voit confier le commandement de la cavalerie de l’armée de réserve ; au printemps 1849, il est nommé commandant de la division Schlick III. À Isaszeg, sa division tient fermement ses positions, face aux troupes de János Damjanich. À compter de la mi-, nommé commandant du 4e corps de l’armée de réserve, il joue un rôle important à chaque conflit de l’été 1849. Légèrement blessé lors des combats de Újszeged, il ne veut pas, cependant, se dessaisir du commandement. À Temesvár, il parvient à défaire l’aile droite de l’armée hongroise, faisant ainsi basculer la situation de façon décisive : ceci lui vaut, en 1850, la croix de l’ordre des Chevaliers de Marie-Thérèse. La même année, à l’automne, il vient remplacer Julius Haynau à la tête du 3e corps d’armée. Références
Voir aussiArticles connexesBibliographie
Liens externes
Sources
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