Franz Xaver von ZachFranz Xaver von Zach
Baron Franz Xaver von Zach (Franz Xaver Freiherr von Zach), né le à Pest et mort le à Paris est un astronome austro-allemand. BiographieFranz Xaver von Zach servit quelque temps en Autriche, puis voyagea en Angleterre, résida plusieurs années à Londres, se livrant à l'étude des mathématiques, et entra plus tard au service du duc Ernest II de Saxe-Gotha-Altenbourg, qui lui confia en 1787 la direction de l'observatoire de Seeberg. Il entreprit en 1798 les Éphémérides géographiques qui se continuent encore, et publia à partir de 1800 la Correspondance mensuelle pour les progrès de la géographie et de l'astronomie, qu'il continua jusqu'en 1828. Il est devenu membre de la Royal Society le . En 1808, von Zach observe depuis Marseille le phénomène de la vision du massif du Canigou, situé à 250 km de là, qui se produit deux fois par an par réfraction de la lumière[1],[2]. Il noue des liens d'amitié avec Antoine Joseph Reboul, proviseur du Lycée Thiers, et fait ainsi installer un observatoire au sein du lycée[3]. Après une considération amusée du "concierge devenu astronome" Jean-Louis Pons, le baron devient le mentor, selon son propre écrit de l'astrognose. Il lui obtient par la Princesse de Bourbon la direction de l'observatoire de Marlia en Italie[4]. Von Zach est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (29e division)[5]. Pendant un certain temps, il a enseigné à l'Université de Lviv et a travaillé à son observatoire[6]. CorrespondanceUne partie de la correspondance du Baron Xaver von Zach avec Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, son homologue français, entre 1792 et 1804 est conservée à l'Observatoire de Paris. La provenance de ces lettres est mentionnée dans le Rapport annuel sur l’état de l’Observatoire de Paris pour l’année 1897, p. 27 : « Mme veuve Laugier a fait don à l’Observatoire de divers manuscrits de son mari, M. E. Laugier, membre de l’Institut et du Bureau des longitudes ; d’une série de manuscrits de Delambre et d’une liasse de lettres écrites par le baron de Zach à Jérôme Lalande dans les années 1792 à 1804.»
Hommages
Notes et références
Liens externes
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