Francis ApesteguyFrancis Apesteguy
Francis Apesteguy est un reporter-photographe indépendant français né à Suresnes le et mort le à Orgeval[1]. Spécialisé dans le portrait sur le vif de célébrités il a été paparazzi pour les agences Sipa Press, Angeli puis Gamma. BiographieFrancis Apesteguy naît le à Suresnes[2]. Son père, Jean-François Apesteguy, a été un des assistants de Jean Renoir avant de devenir galeriste[3]. Il est le neveu du peintre Yves Corbassière[4]. Il débute dans la photographie de mode et de publicité comme assistant successivement de Willy Rizzo, Sam Lévin, et Helmut Newton[3], mais il se lasse très vite de ce milieu[5],[6]. « Déterminé à devenir photojournaliste, j'ai sauté dans un avion pour faire mes premiers reportages en Irlande du Nord »[5]. Surnommé « Apes » par ses confrères[3], il travaille successivement pour Sipa Press[5], l’agence Angeli et brièvement Team International[4] et devient un spécialiste reconnu de photographies de célébrités « prises sur le vif ». Le , il réalise son premier scoop. Il dîne au drugstore Publicis situé en haut des Champs-Élysées quand l’immeuble est ravagé par un incendie. Il photographie une femme qui saute du premier étage. France-Soir publie la photo sur cinq colonnes à la une[7],[5],[6]. C'est à la suite de la large diffusion de cette photo dans la presse qu'il entre à l'agence Sipa[6]. En juillet 1977 il entre à l’agence Gamma dont il sera l’un des piliers[4], et avec laquelle il travaille jusqu’en décembre 1997[4],[8]. En mai 1978, il est envoyé en reportage au Tchad pour ramener des preuves de la présence militaire française. À son arrivée il est interpellé, son matériel est confisqué et on l’enferme dans une cellule. Soupçonné d’être un espion à la solde de la Libye, il parvient à s’évader[9]. Francis Apesteguy est spécialiste des photos de célébrités[6]. En 1981 il est l’un des personnages principaux du film documentaire Reporters de Raymond Depardon qui immortalise sa course derrière l’acteur Richard Gere[10]. Il est l’un des sept photographes français dont les images sont présentées en 2014 dans l’exposition « Paparazzi ! Photographes, stars et artistes » au centre Pompidou-Metz[11],[12]. Syndicaliste actif à Gamma, Francis Apeteguy mène dans les années 1990 une grève et un procès qui a permis aux photographes des agences Gamma, Sipa, Sygma de « bénéficier d’une reconnaissance de leurs droits sociaux de salariés et leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite »[13]. En , il lance un Manifeste de l’indignation à l’intention des artistes créateurs et du ministère de la Justice pour soutenir sa consœur Marie-Laure de Decker dans son différend vis-à-vis de l’agence Gamma-Rapho[13],[6]. Ses reportages sont diffusés depuis 2018 par Studio Hans Lucas[14]. Il vit et travaille à Ézy-sur-Eure jusqu’en 2020[3]. Francis Apesteguy meurt à Orgeval le à l’âge de 69 ans[6],[15]. ExpositionListe non exhaustive
Publication
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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