Vasari le cite à travers la vie du lapidaireValerio Belli, lequel rappelle que Marmitta, artiste délicat et très lié au monde des orfèvres, « était un grand imitateur des anciens. Et qu'à ce titre, il fit de belles choses. »[2]
On le dit fils d'un commerçant parmesan vendeur de cire et de laine et appelé Marco. Peu de détails nous sont parvenus sur ses années de formation mais il aurait connu l'influence du peintre Francesco Francia, présent à Parme vers 1469, ainsi que celle d'Ercole de' Roberti.
Entre et le début de 1503, Marmitta épouse Isabella, fille de l'orfèvre Innocenzo Canossa : deux garçons naîtront de cette union, Ludovico et Giacomo.
Œuvres
Miniatures
Plusieurs manuscrits enluminés lui sont attribués :
Livre d'heures Dall'Armi, 14 lettrines historiées et 4 grandes miniatures, vers 1490, ancienne coll. Rosenberg Ms.19, passé en vente chez Christie's le 23 avril 2021 (lot 14)[6]
Peintures
La Vierge et l'Enfant entre saint Benoît et saint Quentin (bois, 220 × 138 cm), longtemps attribuée à Francesco Bianchi et exposée au Musée du Louvre est désormais considérée comme l'une de ses œuvres, la seule peinture sur bois qu'on lui connaît[7],[8].
Dessins
Crucifixion, cabinet des dessins du musée du Louvre, Inv.5609[9],[10]
↑Un document retrouvé à Parme atteste que Marmitta atteignit l'âge de son émancipation en 1491. La date de 1457 annoncée dans certains usuels du début du XXe siècle est aujourd'hui considérée comme erronée.
↑Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Editions, , 589 p. (ISBN2-35031-032-9), p. 280