François WoukoacheFrançois L. Woukoache
François L. Woukoache est un réalisateur belgo-camerounais né en 1966 à Yaoundé. BiographieEnfance et étudesFrançois L. Woukoache naît à Yaoundé en 1966. Ses parents ont neuf enfants. Après des études secondaires au Cameroun, il suit des études supérieures scientifiques. François L. Woukoache a fait ses études à l'Institut national supérieur des arts du spectacle de Bruxelles (INSAS). ŒuvreCinéaste engagé, auteur de plus d'une vingtaine de films (fictions et documentaires), d'une série de contes pour enfants et de plusieurs émissions télévisées, il s'interroge dans ses premiers films sur le rôle du cinéma en Afrique[1]. En 1991, il réalise son premier film, Melina, un documentaire tourné au Cameroun. En 1995, il réalise Asientos, un documentaire sur la traite des esclaves, un film sur la mémoire et la culpabilité dans lequel il revendique la spécificité d'un regard africain. Après un court métrage de fiction, La fumée dans les yeux, tourné en 1997 à Bruxelles, François L. Woukoache réalise le long métrage Fragments de vie en 1998 au Cameroun. Dans ce film, il met en scène une Afrique urbaine et bruyante, celle des bars et des boîtes de nuit d'une ville d’Afrique équatoriale[2]. La même année, il tourne Nous ne sommes plus morts sur la vie après le génocide au Rwanda. Depuis 1998, François L. Woukoache est engagé dans un travail de formation et de productions audiovisuelles au Rwanda. Il a été enseignant à l'école de journalisme et de communication de l'université nationale du Rwanda, où il a supervisé la réalisation des deux premiers courts métrages de fiction du pays en 1999 : Kiberinka et Entre deux mondes. Le réalisateur camerounais a aussi mis en place un Fonds documentaire audiovisuel sur la mémoire du génocide qui sert à un travail de sensibilisation à la réconciliation et au respect des droits humains dans les communautés à travers le pays. Entre 2003 et 2005, il a conçu et coordonné le projet Igicucu n'Urumuri (« L'ombre et la lumière »), une initiation au cinéma dans les écoles du Rwanda[3]. En 2009, il réalise La dame du 4e étage, un court métrage de fiction adapté d'une nouvelle de Gertrude Obinong et un moyen métrage de fiction Kongossa à partir de plusieurs nouvelles du même auteur. Entre 2013 et 2016, François L. Woukoache coordonne le projet Faces of life qui forme les femmes rwandaises issues des milieux défavorisés à l'utilisation des arts visuels comme moyen d'expression critique et de transformation sociale. Son dernier film, Ntarabana, long métrage documentaire, s'inscrit dans la continuité du travail qu'il mène au Rwanda depuis plus de quinze ans et vient clôturer un triptyque sur le Rwanda post 1994 : Nous ne sommes plus morts, Icyizere, Ntarabana[4]. Filmographie
Distinctions
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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