François ReinFrançois Rein
François Rein, né le à Besançon (Doubs) et mort au combat le à Taulignan (Drôme), est un résistant français[1],[2],[3],[4]. Étudiant à Besançon, François Rein se réfugie à Valence au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale[1]. Il fuit alors un chantier de jeunesse où il était incorporé, pour rejoindre le maquis du Vercors où il intègre le SOE[5] en [1]. Après le débarquement de Normandie, il participe aux actions de résistance avec le 4e bataillon de l'Armée secrète de Vaucluse[1]. Appelé en renfort avec cinq compagnons à Taulignan dans la Drôme, le véhicule les transportant est pris dans une embuscade et criblé de balles puis explosé par des grenades[1] ; François Rein, Pierre Darlix, Martial Deyres, Aimé Jacquerod, Henri Paschké et René Soubeyran meurent[1],[6]. Il est reconnu mort pour la France[1],[2], homologué sous-lieutenant Forces françaises combattantes[5] le [1] et FFI[2], décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent[1], élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur le [1], recensé victime de la Shoah par Yad Vashem[1], cité à Taulignan sur la stèle commémorative, à Mirmande-Saulce-sur-Rhône au monument commémoratif, ainsi qu'à Besançon à Notre-Dame de la Libération, au monument aux morts et sur les plaques commémoratives de la synagogue[1]. Notes et références
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