François Piquemal
François Piquemal, né le à Besançon (Doubs), est un professeur de lettres-histoire-géographie[1],[2], militant associatif et homme politique français. Membre de La France insoumise, il est élu député dans la quatrième circonscription de la Haute-Garonne sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) lors des élections législatives de 2022, puis réélu en 2024 sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP). BiographieFrançois Piquemal arrive à Toulouse à l'âge de 19 ans, en tant qu'étudiant en histoire[3]. Il s'installe en colocation et, à la suite d'un conflit avec le propriétaire, se rapproche de l'association Droit au logement (DAL)[3]. Durant ses études, il milite contre le CPE (2006) et la loi d'autonomie des universités (2007)[4]. Carrière professionnelleIl exerce ensuite comme professeur de lettres-histoire-géographie au lycée professionnel du Mirail, à Toulouse[5]. En parallèle de son activité d'enseignant, il devient porte-parole pendant dix ans du DAL à Toulouse[3]. Il écrit un premier livre, qu'il autoédite, Les Oubliées[6], dans lequel il dresse un panorama du mal-logement à Toulouse[7]. Engagement politiqueEn 2009, il s'engage au DAL, association de droit au logement[8]. En 2019, il quitte l'association pour rejoindre l'équipe Archipel citoyen dans le cadre des élections municipales de 2020 à Toulouse[9]. Il est élu conseiller municipal, dans l'opposition à Jean-Luc Moudenc. En 2021, il rejoint l'Union populaire (UP), qui soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon portée par La France insoumise (LFI), dont il devient chef de file, avec Victoria Scampa, dans la quatrième circonscription de la Haute-Garonne[4]. Son discours est décrit comme « mesuré dans ses propos, ferme dans ses convictions, à l’aise dans l’expression »[3]. D'après Le Monde, en tant que « militant de terrain et fin connaisseur des dossiers concernant l'habitat, il bénéficie à Toulouse d'une très bonne cote de sympathie des militants, mais aussi de la reconnaissance de ses opposants, notamment du maire, Jean-Luc Moudenc (LR)[10]. » Lors des élections législatives de 2022, il est candidat dans la quatrième circonscription de la Haute-Garonne sous l'étiquette Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES). Arrivé largement en tête au premier tour avec 46,54 % des voix[11], il est élu député au second tour avec 59,26 % des voix face à Marie-Claire Constans (Ensemble)[12]. À l'Assemblée nationale, il intègre la commission de la Défense nationale et des Forces armées. Le , il démissionne du conseil municipal de Toulouse[13]. Mandat de députéLe lendemain de son élection comme député, il annonce vouloir porter le problème du droit au logement à l'Assemblée nationale[3]. Lors des élections législatives françaises de 2024, il se représente à sa propre succession et est réélu au premier tour avec 53,39 % des suffrages exprimés[14]. Lors de la première séance de la législature, il se fait remarquer pour avoir fait un "chifoumi" au député du Rassemblement national (RN) Flavien Termet, au lieu de lui serrer la main[pertinence contestée]. Résultats électorauxÉlections législatives
Référence
Voir aussiLiens externes
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