François Maulmond
François Maulmond, né le à Culan (Cher), mort le à Montargis (Loiret), est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieFils de chirurgien, il épouse en 1791 sa cousine, Marie-Adélaïde Dubuisson[1]. Il est atteint d’un coup de feu à la cuisse gauche[2] à l’affaire de Wintenhausen, 13 juin 1800. Franc-maçon, il est orateur de la loge "Les Enfants de Bellone" en 1805[3]. Il devient maire[3] de Ferrières-en-Gatinais après son départ de l'armée. États de serviceIl entre en service le , comme sergent au 1er bataillon de volontaires du Cher, il passe sous-lieutenant le , et lieutenant le suivant au bataillon de grenadiers volontaires de l'armée des Ardennes. Il fait la campagne de 1792, à l’armée des Ardennes, et celle de 1793 à l’armée de la Moselle. Il est nommé capitaine le , et le , il quitte l’armée pour cause de mauvaise santé. Il reprend du service à l’armée du Rhin le , en tant que capitaine au 1er bataillon auxiliaire du Cher, et le , il est incorporé dans le 50e régiment d’infanterie. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . De 1805 à 1807, il fait les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne. Il est promu chef de bataillon le , au 59e régiment d’infanterie de ligne, et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . En 1808, il est affecté à l’armée d’Espagne, et il passe adjudant commandant le , à l’état-major de l’armée du Portugal. Il est nommé colonel le , au 105e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . En 1814, il participe à la campagne de France, au sein du 7e corps d’armée, et il est promu général de brigade le . Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII, le nomme chevalier de Saint-Louis, le , et le place en non activité à compter du suivant. Pendant les Cent-Jours, il reprend du service comme commandant du département du Gard le . Placé en non activité à la seconde restauration, il est admis à la retraite le . Il meurt le , à Montargis. Sources
|