Diplômé d'études supérieures d'histoire de l'Université de Lyon, François Chatillon soutient son mémoire en 1943 sur Caius Posthumus Dardanus, qu'il fait paraître dans le Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes[3], puis en monographie (toujours à Gap, la même année), sous le titre « LOCUS QUI NOMEN THEOPOLI EST...Essai sur Dardanus, Préfet du Prétoire des Gaules au Ve siècle, correspondant de saint Jérôme et de saint Augustin, et sur la fondation de Theopolis »[4]. Au début de cette monographie, rédigée comme travail de thèse universitaire, Chatillon ne manque pas de remercier chaleureusement Henri-Irénée Marrou qui, reconnaît-il, est le premier à lui avoir soufflé le nom de Dardanus et à l'avoir encouragé et soutenu dans ses recherches[5].
Publications
François Chatillon, Quelques remarques sur « ante omnia ». Revue des études augustiniennes. Volume II, 3-4, 1956.
François Chatillon, Recherches critiques sur les différents personnages nommés Manegold, Revue du Moyen Âge latin, 9, 1956
François Chatillon, Paulin de Périgueux, auteur de la Vita Martini et Sidoine Apollinaire, panégyriste des empereurs, Revue du Moyen Âge Latin, 23, 1976, p. 5-12.
François Chatillon, Les mérites de Théodoric, Revue du Moyen Âge latin, 23 (1976) 34-38.
François Chatillon, Custodite sicut scitis. À propos du Cartulaire d’Apt, Revue du Moyen Âge latin, 24, 1978.
Bibliographie
Mélanges offerts à Monsieur le Professeur F. Chatillon. Revue du Moyen Âge latin. 1989, vol. 45, no 1-2.
↑Pierre Riché 2003, p. 74. sur F. Chatillon comme secrétaire de la Revue du Moyen Âge latin. Page 346 en note, est cité l'article de Chatillon sur Marrou, « Marrou et la marrouaque », in Revue du Moyen Âge latin, 1985. Pierre Riché souligne dans cette même note le caractère assez particulier de F. Chatillon.
↑F. Chatillon. Dardanus et Theopolis. Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes. 62e année, 7e série. Numéros 5, 6, 7, et 8. Pages 29-151 (1943).
↑Publié à Gap (1943). Imprimerie Ribaud Frères. 160 pages.