Né en 1662[1], François Blanc était épicier place Claveyson, à Grenoble. Il se marie avec Dimanche Pélissier en 1689. Il a quatre filles qui se marient toutes à des marchands et deux fils qui meurent en 1733 et 1740. Dimanche meurt en 1737 et François le . Il acquiert en 1711 une maison à Claix, qui lui tenait lieu de maison de campagne, et où il composa ses principales œuvres[2].
Il est souvent surnommé « Blanc la Goutte », étant atteint de la maladie qui porte ce nom : « jemey gouttu ne souffrit tant que mi » écrira-t-il.
L'Épître…sur les réjouissances… pour la naissance de Monseigneur le Dauphin
Les poèmes de François Blanc sont connus pour être écrits en patois du Dauphiné.
« Grossié! me diri-vo, faudrit parla françois?
Y ne me revint pas si ben que lo patois. »
Notes et références
↑George Sand, dans la préface qu'elle écrit pour Grenoblo Malhérou en 1860, constate : « François Blanc était né en 1662 puisque l'on constate qu'il est mort en 1742 âgé de quatre-vingts ans ».
↑Jean-Claude Michel, Histoire de Claix, édité par la mairie de Claix, (ISBN2-9518529-1-6)
Préface de Grenoblo Malhérou par George Sand, édition de 1864 illustrée par Diodore Rahoult et Étienne Dardelet (George Sand cite notamment un livre de M. Pivot publié en 1859)
Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN2-9502223-0-7)