François Bernard de Mongenet

François Bernard de Mongenet
François Bernard de Mongenet

Naissance
Vesoul (Haute-Saône)
Décès (à 62 ans)
Plombières-les-Bains (Vosges)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 1784 – 1816
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

François Bernard de Mongenet, né le , à Vesoul, mort le , à Plombières-les-Bains), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

François Bernard de Mongenet était le plus jeune des fils de Claude François Joseph de Mongenet ( - Vesoul - Vesoul), écuyer, conseiller au bailliage et présidial de Vesoul, et Bernardine d'Agay (1728 ✝ 1785).

Mongenet choisi la carrière des armes : lieutenant en second surnuméraire au régiment de la Fère le ), lieutenant en second le . Il est nommé premier lieutenant au 3e régiment d'artillerie, puis second capitaine au 5e régiment d'artillerie. Remplacé dans son emploi le , Mongenet émigre et sert quelques mois à l'armée de Condé. Il passe une année en Allemagne.

Il obtient le un congé de deux ans pour faire ses caravanes à ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Quand il décide de faire ses caravanes à l'île de Malte, il tombe au moment où Malte est prise par Napoléon les et mettant ainsi fin à l'Ordre. Remis en activité de service dans son grade de capitaine d'artillerie par le général Bonaparte le , il est nommé chef de bataillon provisoire par Kléber le sous les ordres duquel il fait la campagne d'Égypte. Confirmé par le premier Consul le , il est ensuite nommé sous-directeur à Valenciennes puis chef d'état-major du parc d'artillerie à Bréda le et est employé au camp d'Utrecht. Le commandant Mongenet est chef de l'état-major d'artillerie de l'armée qui, sous les ordres de Mortier, fait son entrée à Hanovre le .

Au 2e corps de la Grande Armée en 1805, il est envoyé dans l'année 1807 à l'armée de Dalmatie et y devient colonel le , directeur de l'artillerie à Raguse le , chef d'état-major de l'artillerie en 1810, commandant de l'artillerie de l'armée d'Illyrie en 1811. C'est à cette époque qu'il est créé baron de l'Empire le . Colonel du 4e régiment d'artillerie à pied le , il est attaché au corps de réserve de cavalerie, 4e corps de la Grande Armée le . C'est dans cette position qu'il fait la campagne de Russie en 1812.

Après avoir assisté aux batailles de Lutzen le et de Bautzen le suivant, le baron Demongenet est nommé général de brigade d'artillerie le , et commandeur de la Légion d'honneur le suivant. Au mois de novembre de la même année, il commande l'artillerie de l'Alsace, de Huningue à Landau, dans l'arrondissement du duc de Bellune.

Les Bourbons le mettent à la tête de l'École d'artillerie de Besançon. Il reçoit la croix de Saint-Louis le .

Durant les Cent-Jours, il est commandant de l'artillerie du 7e corps à l'armée des Alpes le . Sous les ordres du général Valée, il est employé aux équipages de réserve de la place de Paris le . Il cesse ses fonctions au mois de juillet. Il dépose en novembre de la même année, dans le procès du maréchal Ney avec lequel il a eu quelques relations avant le  : mais ses dépositions sont peu importantes[1], ni à charge ni à décharge du maréchal.

François Bernard de Mongenet est mis à la retraite par ordonnance du .

Titres

  • Baron Demongenet et de l'Empire le .

Annexes

Bibliographie

  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, vol. 4, Louis-Gabriel Michaud, (lire en ligne) ;
  • Arthur Chuquet, La jeunesse de Napoléon, t. 1, (lire en ligne) ;
  • Nicolas François Louis Besson, Annales Franc-Comtoises, vol. 8, (lire en ligne) ;

Notes et références

  1. Voir : Procès du maréchal Ney : ou, Recueil complet des interrogatoires, déclarations, dépositions, procès-verbaux, plaidoyers, et autres pièces rapportées textuellement, vol. 1-3, L. G. Michaud, imprimeur du roi, 1815,, 2e éd. (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes