Frédol d'Anduze (évêque de Fréjus)Frédol d'Anduze
Frédol d'Anduze, mort le , est un abbé de Saint-Victor de Marseille, puis évêque de Fréjus, de la fin du XIIe siècle. BiographieOriginesLes origines de Frédol (ou Frédolon) d'Anduze (parfois Anduse)[1] ne sont pas précisément connues. Il appartient à la maison d'Anduze pour la plupart des auteurs, dont ceux de la Gallia christiana novissima (GCN)[2]. Le médiéviste Thierry Pécout (2013) le mentionne, avec l'évêque de Fréjus, Bermond d'Anduze, comme appartenant à la « famille des seigneurs de La Voulte et Alès, probablement liés aux Sabran », et sans préciser de lien entre les deux prélat[3]. Plusieurs hypothèses sont avancées sur sa famille. L'abbé Roche, dans la notice généalogique consacrée à Bermond d'Anduze, évêque de Viviers (1222-1242), mentionnait des parents différents — Bernard-Bermond, seigneur d'Alais, et de Garsinde de Toulouse, fille du comte Pons —, et pour frères Raymond, Bernard dit l'Ancien, et Bermond, l'évêque de Sisteron[5]. Lina Malbos, auteure d'une étude généalogique sur la famille d'Anduze et Sauve (1977), ne les mentionne pas[6]. La notice du Chapitre de Fréjus-Toulon précise, par ailleurs, qu'il est un neveu à la mode de Bretagne de Pierre d'Anduze, archevêque de Narbonne (1149/50-1155/56)[4]. ÉpiscopatFrédol est abbé de Saint-Victor de Marseille, à partir de 1163[2]. Certains auteurs anciens l'on dit par erreur prévôt de Fréjus[1]. Il semble monter sur le trône épiscopal de Fréjus, vers la fin de l'année 1165 (au plus tard 1166)[4] ([2]). Il participe à la diffusion de la réforme grégorienne dans son Église[3]. En 1166, il est présent lors d'acquisition du comté de Provence par Alphonse Ier, puis à Grasse en 1178 aux côtés de Raymond Bérenger IV[1],[3]. Il fait don, en 1169, de l'église de la Roquette au monastère de la Celle[1],[4]. En 1170, il fonde avec Pierre Isnard, évêque de Toulon, la chartreuse de la Verne[4]. En 1178, il se trouve aux côtés du comte Raimond-Bérenger III, à Grasse, où il souscrit à un diplôme donné à l’Église d'Antibes[1],[4]. En [7], il signe le rouleau mortuaire de Bertrand de Baux, et fait la promesse de cent messes à son attention[8],[9]. Frédol d'Anduze meurt, selon le nécrologue, le [10],[4]. Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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