Frédéric Tschaggeny commence sa carrière à Londres, puis expose, à partir de 1872, ses œuvres aux Salons triennaux belges jusqu'en 1914[3],[4]. Il est connu pour ses portraits et ses scènes de genre[2].
Sa facture picturale est réaliste[2]. Ses premières œuvres exposées en 1872 sont des aquarelles[4].
Réception critique
Lorsque Frédéric Tschaggeny participe, en Suisse, à l'exposition de peintures de Neuchâtel de 1885, l'écrivain Léopold Bachelin écrit :
« M. Frédéric Tschaggeny nous envoie un tableau de style décoratif : Fleur sauvage. C'est une tête de jeune fille, une beauté blonde, aux yeux clairs et bleus, au teint délicat, aux traits d'une gracilité raffinée et dont la tête est affublée d'une étrange couronne de verdure où s'épanouit une fleur blanche. Il y a de la sauvagerie poétique dans cette physionomie fantaisiste qui fait songer aux Velléda sentimentales des premiers romans romantiques[6]. »
Exposition internationale de Londres de 1874 : La Jeune veuve et ses deux enfants en deuil et La jeune mère donnant à son petit une première leçon.
Exposition des beaux-arts à Lille de 1881 : Fleurs dans un vase[17].
Exposition de peinture à Neuchâtel de 1885 : Fleur sauvage[6].
Collections muséales
Ses œuvres sont conservées par plusieurs musées : Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers (Portrait de Charles Tschaggeny) (don de l'auteur en 1898) et à Neuchâtel (Sorcière)[2].
↑ abcd et eEmmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, graveurs et dessinateurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 3, Paris, Ernest Gründ, , 1300 p. (lire en ligne), p. 927.