Frédéric SérazinFrédéric Sérazin
Fréderic Sérazin dit Frédo, né le Saint-Nazaire et mort le , est un résistant communiste français, tourneur sur métaux chez Hispano-Suiza. BiographieFrédo Sérazin est le fils de Frédéric Marie Sérazin, tourneur aux Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire et de Joséphine Marie Dorso, concierge[1],[2]. Titulaire d'un certificat d'études primaires, il travaille dans une imprimerie, puis devient tourneur dans la métallurgie et obtient un CAP[1]. Il adhère aux jeunesses communistes en 1924 et milite à la CGTU dans la région parisienne. Il est licencié de chez Citroën à la suite d'une grève en 1933. Il retrouve du travail en 1935 chez Hispano-Suiza où il adhère au Parti communiste français l'année suivante[2]. « Affecté spécial » dans son usine depuis sa mobilisation en 1939, il est arrêté en en vertu de la loi contre les communistes, et interné administratif au camp de Saint-Benoît (Seine-et-Oise), puis évacué à la forteresse de Sisteron d'où il s’évade. Il est repris à Paris, condamné à quatre mois de prison puis envoyé au camp de Chateaubriant une fois sa peine purgée. En mai 1942, il est déplacé au camp de Voves. Il est hospitalisé en 1943 à Chartres pour subir une intervention chirurgicale et parvient à s’évader de l'établissement[1]. Dans la zone sud qu'il a rejointe, la direction du PCF clandestin le nomme au début de 1944 responsable aux cadres pour le département de la Loire[2]. Alors qu'il se rend à un rendez-vous le , il est arrêté à Saint-Étienne par la milice française et la Gestapo. Il est torturé et assassiné le jour même. Son corps est abandonné sur la voie publique, devant le siège de la Gestapo à Saint-Étienne[1]. Sa sépulture est transférée au cimetière parisien de Bagneux le [1],[3]. Frédo Sérazin est homologué interné résistant-FFI[1]. Vie personnelleFrédo Sérazin a eu une fille, Éliane, avec Hélène Moreau et un fils, Roland[4], avec France Bloch-Sérazin, fille de Jean-Richard Bloch, qu'il avait épousée en 1939. Il a vu celle-ci pour la dernière fois au camp de Voves, le 13 mai 1942, trois jours avant l'arrestation de France Bloch[5]. DécorationFrédéric Sérazin est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret en date du [6]. Notes et références
Liens externes
|