Il est né le à Ntigha, aujourd'hui dans l'État d'Abia, au sud-est du Nigeria[2], troisième né d’une famille de douze enfants. L’igbo est sa langue natale. comme pour beaucoup de ses compatriotes, la guerre du Biafra affecte son enfance et il souffre de la faim à cette époque. Deux de ses sœurs cadettes périssent lors de cette période, et plusieurs de ses amis meurent du kwashiorkor. Lui et deux de ses frères se retrouvent séparés de leurs parents pendant plusieurs semaines après qu'ils ont fui chacun de leur côté[3].
En raison de cette guerre, Fortunatus reste pendant deux ans non scolarisé. Déterminé à rattraper le temps perdu, il accomplit le secondaire en trois ans (au lieu de cinq)[3].
Sa mère Bridget, anglicane, se convertit au catholicisme lors de son mariage avec son père, Innocent -mort en 1997-, qui était enseignant. Les remarques de sa famille maternelle quant aux pratiques propres au catholicisme (célibat sacerdotal, culte des saint catholiques, rosaire, non présents dans la Bible) le poussent à étudier les Écritures[3].
À la suite de son ordination épiscopale, il fonde en 2013 la Fortune Aquaviva Foundation, dont le but est de venir en aide aux prêtres, religieux et religieuses nigérians dans la nécessité[12],[13].
The birth of systematic theology in contemporary black Africa : an investigation into new interpretations of the christian faith by the newly evangelized [« La naissance de la théologie systématique en Afrique noire contemporaine : une enquête sur les nouvelles interprétations de la foi chrétienne par les nouveaux évangélisés »] (trad. de l'anglais) (thèse de doctorat en théologie), Rome, Pontificia Universitas Urbaniana, , 164 p. (ISBN978-88-401-3447-5)
Canons 364 and 365, The Holy See and the State of Israel : an example of the logic of pontifical diplomacy [« Les canons 364 et 365, le Saint-Siège et l’État d'Israël : un exemple de la logique de la diplomatie pontificale »] (trad. de l'anglais) (thèse de doctorat en droit canonique), Rome, Pontificia Studiorum Universitas a S. Thomas Aq. in urbe,
↑Il est désormais incardiné dans le diocèse d'Aba(en), créé le par détachement du diocèse d’Umahia[2].
↑Cette mission diplomatique sert aussi de représentation du Saint-Siège auprès des institutions internationales basées à Genève. Fortunatus Nwachukwu prononce ainsi un discours sur les réfugiés en Afrique devant le HCR[7].