Forteresse de Sourami

Forteresse de Sourami
La forteresse de Sourami.
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Patrimonialité
Bien patrimonial de la Géorgie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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La forteresse d'Ujarma (en géorgien : სურამის ციხე) est une forteresse géorgienne médiévale située dans la région du Kartlie intérieure, dans la municipalité de Khashuri.

Située sur la rive gauche de la rivière Suramula, elle domine la partie nord de la ville de Sourami[1].

Situation

L'emplacement topographique de la forteresse — située au centre de la Géorgie, dans une vallée en forme de canyon et à proximité du col de Surami entre les montagnes de Likhi (ლიხის ქედი) et celles de Surami ( სურამის ქედი) —, fut décisif pour son établissement. Elle est située à la jonction de deux routes principales, l'une va vers l'ouest par les cols de Likhi, et l'autre vers le sud par la vallée de Borjomi (en).

Histoire

Aujourd’hui, on ne sait toujours pas exactement quand et par qui les parties les plus anciennes de la forteresse de Surami ont été construites.

Les découvertes archéologiques montrent que la zone autour de la forteresse était déjà peuplée à l'âge du bronze. L'historien géorgien Platon Ioseliani (en) décrit dans ses ouvrages que les premières installations furent construites dès le IIe siècle. Il a peut-être été construit par le roi ibérique (géorgien) Parnadjomi au XIXe siècle av. J.-C.[2].

D’autres preuves peuvent être trouvées dans des sources turques et persanes :

Aujourd'hui, les scientifiques géorgiens déduisent des vestiges que les bâtiments associés ont été construits au XIe siècle[5],[6].

Témoignage de l'histoire du pays, certaines parties du mur de la forteresse ont été restaurées et constituent ainsi une attraction touristique de la ville. Du haut des murailles, il y a une vue panoramique sur la vallée et les bâtiments les plus récents de la ville, qui comprennent également l'église Notre-Dame et l'église Kviratskhoveli.

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Festung Surami » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ N. Sakaraia, Georgische Festungen, „ფრესკა“, Tiflis, 1985, p. 15
  2. ↑ Platon Ioseliani (en) (П. Иоселиани), Города, сушествовавшие и сушествуюшие в Грузии (= Villes qui existaient et existent encore en Géorgie), Tiflis (Тифлис), 1850, p. 62-63
  3. ↑ Evliya Çelebi, მოგზაურობის წიგნი, თურქულიდან თარგმნა, Band 1, Tiflis, 1971, p. 296 — traduit en géorgien par Giorgi Puturidze
  4. ↑ Iskandar Beg Munshi (en), ცნობები საქართველოს შესახებ, Tiflis, 1969, p. 90 — traduit en géorgien par Giorgi Puturidze
  5. ↑ Shota Meskhia (ka), საისტორიო ძიებანი, Band II, Tiflis, 1983
  6. ↑ Parmen Zakaria (ou Sakaraia) (ka), საქართველოს ძველი ქალაქები და ციხე-სიმაგრეები, Tiflis, 1973

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