La Fondation de Coubertin est une fondation française qui a pour objet de parfaire la formation professionnelle, intellectuelle et culturelle de jeunes issus des métiers manuels et de leur transmettre un certain nombre de valeurs : souci de la perfection et de la qualité du travail, sens de l’honnêteté et des responsabilités.
La rencontre des deux fondateurs
La Fondation de Coubertin est née de la rencontre en 1949 de deux personnalités[1] :
Yvonne de Coubertin (1893-1974), dernière descendante de ce nom avec sa sœur Marie-Marcelle (elle est la nièce de Pierre de Coubertin, re-créateur des Jeux olympiques), propriétaire du domaine dont le grand-père Bonnaventure Julien Frédy de Coubertin a été maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuse et le père Paul Frédy de Coubertin, auteur littéraire ;
Ils créent en 1950 une Association pour le développement du compagnonnage rural. Cette association devient en 1973 la Fondation de Coubertin, immédiatement reconnue d'utilité publique.
Description
Le domaine de Coubertin (80 hectares[2]) est situé en vallée de Chevreuse à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, en pleine campagne (bien que cinq minutes à pied suffisent à gagner la gare RER).
L'entrée du domaine s'ouvre sur une majestueuse allée de tilleuls conduisant à la grille du château. Derrière la grille, une allée à la française conduit à un château de la fin du XVIIe siècle, à la sobre façade. À droite du château, en contrebas, se situe le jardin des bronzes et derrière le château, un parc à l'anglaise. Le château est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 septembre 1945[3].
Mission de la Fondation de Coubertin
La Fondation de Coubertin a pour objet de parfaire la formation professionnelle, intellectuelle et culturelle de jeunes issus des métiers manuels et de leur transmettre un certain nombre de valeurs : souci de la perfection et de la qualité du travail, sens de l’honnêteté et des responsabilités.
L’institution reçoit chaque année une trentaine de jeunes gens, appartenant aux métiers de menuisier, ébéniste, métallier, maçon, tailleur de pierre, plâtrier et chaudronnier, issus pour la plupart de l’Association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France.
La formation professionnelle est dispensée dans des ateliers de maîtrise, connus sous les noms de :
fonderie de Coubertin, pour la chaudronnerie et la fonte d'art[5] ; en 2008, la fonderie a notamment réalisé la Flamme de la Liberté de Jean Cardot, réalisée pour l'ambassade des États-Unis à Paris et inaugurée en présence du président de la République des États-Unis et de celui de la France.
Les collections de la fondation de Coubertin
Les collections de la Fondation de Coubertin sont situées dans le château du domaine.
La Fondation a reçu de son second président, Jean Bernard, une donation de 21 sculptures et 1 500 dessins de son père, le sculpteur Joseph Bernard. Cette donation constitue le départ et le noyau des collections de la Fondation de Coubertin.
En 1994, le fonds d’atelier du sculpteur René Collamarini (1904-1983) est venu abonder les collections.