Fondation Gan pour le cinéma

Fondation Gan pour le cinéma
Image illustrative de l’article Fondation Gan pour le cinéma
Logo de la Fondation Gan pour le Cinéma

Date de création 1987, fondation d'entreprise
Créateur Costa-Gavras, président d'honneur
Prix principal Aide à la Création ( plus de 190 longs métrages soutenus)
Président M. Claude Zaouati
Délégué général Mme Dominique Hoff
Lieu Paris, France
Site web fondation-gan.com

La Fondation Gan pour le cinéma est une fondation du Groupe d’assurances Groupama. Créée en 1987, sous l'égide du réalisateur français Costa-Gavras, elle a vocation à soutenir la création et la diffusion de premiers longs métrages.

Historique

En 1986, à l’occasion des 50 ans de la Cinémathèque française, dont il était président, le réalisateur Costa-Gavras contacte les grandes entreprises hexagonales.

Le Gan accueille favorablement sa demande et, sur proposition du réalisateur, crée l’année suivante une fondation d’entreprise afin de pérenniser son soutien au 7e art. La Fondation Gan pour le Cinéma voit le jour lors de la 40e édition du Festival de Cannes, en 1987.

Initialement dénommée Fondation Gan pour le cinéma, elle est rebaptisée Fondation Groupama Gan pour le Cinéma seulement le alors que le rachat de Gan par Groupama date de 1998. Pour finalement redevenir Fondation Gan pour le Cinéma en 2014.

Depuis la création de la Fondation, Costa-Gavras en est le président d’honneur.

Elle a reçu à trois reprises l'Oscar du Mécénat (1989, 1997 et 2005)[1] et la médaille Grand Mécène Or du ministère de la Culture et de la Communication en 2007[2].

Partenaire de la Cinémathèque française dès son origine, la Fondation Gan a pris, en 2015, le titre de Grand mécène de la Cinémathèque française, comme la banque Neuflize OBC (depuis 2010), puis Vivendi[3], en 2016 et Pathé en 2018.

Aide à la création

L'Aide à la Création récompense chaque année quatre projets de long métrage de fiction (premier ou second film), sélectionnés sous la forme de scénario et, attribue un Prix spécial à des projets ambitieux et originaux en matière de création.

Chaque année, deux appels à projets sont organisés. Deux commissions sont chargées de choisir les projets finalistes via une présélection et une sélection finale ou plénière. La présélection, établie par un comité de lecteurs professionnels, retient six projets. Puis, la sélection finale, menée par un jury de personnalités influentes, récompense les deux projets lauréats.

Depuis 2014, un lauréat accompagne en qualité de parrain les temps forts de l'année et préside le jury de l'Aide à la Création. Katell Quilévéré a été la première marraine, suivie de Marilyne Canto, en 2015, Alice Winocour en 2016, Thomas Lilti[4] en 2017, Christophe Honoré en 2018, Patricia Mazuy en 2019, Raja Amari en 2020 et David Oelhoffen en 2021.

Parmi les 220 lauréats depuis 1987, on peut citer :

  • 2021 :
    • Vincent doit mourir de Stéphan Castang ;
    • Les Meutes de Kamal Lazraq ;
    • La Fille de son père d'Erwan Le Duc ;
    • L'Amour selon Dalva d'Emmanuelle Nicot ;
    • Saules Aveugles, Femme Endormie de Pierre Földes.

Aide à la diffusion

La Fondation apporte son soutien à différents festivals, que ce soit par l'octroi d'une aide financière, la dotation d'une aide à la diffusion ou la mise en place de rendez-vous professionnels.

La Fondation Gan est partenaire de deux festivals :

Le patrimoine

Jusqu'en 2013, la Fondation a participé à la restauration et à la numérisation[18] de nombreux chefs-d'œuvre du patrimoine cinématographique, parmi lesquels :

Références

  1. « La Fondation Gan veut survivre aux alternances », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  2. « La Fondation Groupama-GAN, soutien d'un cinéma d'auteur en difficulté », sur lesechos.fr, (consulté le )
  3. « Serge Toubiana quitte la Cinémathèque avec le sentiment du “devoir accompli” », Télérama,‎
  4. « Un parrain pour les 30 ans de la Fondation Gan - Les Écrans », Les Écrans,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « La Légende : Jérôme Diamant-Berger, Lauréat 1988 », sur Fondation Gan pour le cinéma, (consulté le ).
  6. « Vincent Lindon incarne le docteur Charcot dans un premier film », sur ecrannoir.fr (consulté le ).
  7. Éléonore Prieur, « Louis Garrel offre un rôle à sa compagne dans Les Deux Amis », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  8. Nathalie Simon, « La Tortue rouge : rien ne sert de courir… », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  9. a b et c « Jeune cinéma : la fondation Gan a choisi ses espoirs », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c « Quatre films aidés par la Fondation Gan en 2016 », Le Film Français,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ryad, « 70e festival de Cannes: «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui sélectionné », sur letempsdz.com (consulté le )
  12. « Les marques, ces autres stars à Cannes - Stratégies », Stratégies,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Groupe Ouest. La « Melody » du bonheur », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Canal+, « Cannes 2016: Palmarès de la Semaine de la Critique », Canalplus.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Palmarès du Festival d’Annecy 2014 | Critique Film », sur www.critique-film.fr (consulté le )
  16. « Un prix pour « Ma vie de Courgette » », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Croc-Blanc reviendra au cinéma en 2018 », Comme au Cinema,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Les vieux films partent à l'assaut du Net », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Cannes 2011 : Le voyage dans la Lune, de Georges Méliès », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. a b c et d « Festival international du film de La Rochelle : ils ont restauré Lola », sur SudOuest.fr (consulté le ).

Liens externes