En 1807 et 1808, il acquiert le statut d'auditeur « hors du Conseil », conservant ses titres et prérogatives, et exerce les fonctions de secrétaire d'ambassade à Constantinople[1] (nommé, par décret du [2], deuxième secrétaire, auprès du comte Sébastiani, ambassadeur à Constantinople près la « Porte ottomane[2] »). Il exerça ces fonctions à partir de [1].
De 1809 à 1811, il était auditeur en « service extraordinaire » et secrétaire de légation, toujours à Constantinople[1]. L'Empereur demanda à Maret de le rappeler le , mais La Tour-Maubourg se maintint, jusqu'au mois de [3],[2], dans cette résidence, où il exerçait depuis les fonctions de chargé d'affaires de France, en « service extraordinaire », près la « Sublime Porte ». « Il sut allier dans le cours de cette mission beaucoup de sagesse à une grande fermeté de caractère, et son interposition fut souvent utile au salut des étrangers, notamment lors de la révolution du , qui renversa, avec les circonstances les plus épouvantables, la puissance du grand vizirMustapha Beiraktar, pacha de Routschouck.[2] »
N.° 2540. — Extrait des registres de la Commission du sceau, contenant des Lettres patentes relatives à l'institution de Titres de pairie.
« Par lettres patentes signées Louis, et plus bas, par le Roi, De Serre ; Visa, Richelieu ; scellées en présence du commissaire du Roi au sceau de France et de la commission du sceau, le . Le majorât de la pairie de M. Marie-Charles-César de Fay comte de la Tour-Maubourg, lieutenant général des armées du Roi, &c. , créé pair de France par ordonnance royale du , a été établi sur une inscription de dix mille francs de rente cinq pour cent, portée au grand livre de la dette inscrite, au nom de M. le marquis Juste-Ponce-Florimond de Fay de la Tour-Maubourg, son fils, sous le n.°35 405, série 4 ; et immobilisée. En conséquence, la pairie de M. le comte de la Tour-Maubourg a été instituée héréditairement sous le titre de Baron, et sous les conditions particulières énoncées auxdites lettres. »
Florimond de La Tour-Maubourg était le fils aîné de Charles-César de Faÿ (1756-1831), comte de La Tour-Maubourg, et de Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles[8] (Paris, - Paris, ).
Il avait trois frères cadets et trois sœurs :
Adèle ( - Paris, ), mariée avec François Stellaye de Baigneux (1772-1850), marquis de Courcival, dont postérité ;
Alfred-Florimond-Louis (1784 - 1809 de ses blessures en Espagne), capitaine ;
Éléonore-Marie-Florimonde (1799 - 1831), mariée avec Charles-Lucas « comte » Pinckney Horry, propriétaire de la « Harrietta Plantation(en) » et du château de Boissise-la-Bertrand ;
Pauline-Marie-Florimonde (Paris, - Paris, ), mariée, le , avec Barthélémy, comte de Basterot (1800-1887), « député à l'administration des pieux établissements français » à Rome et Loreto, dont postérité ;
↑ abcdefgh et i« De Fay, comte, puis marquis de La Tour-Maubourg, (Marie-Victor-Nicolas) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 7-10
↑Dans ses mémoires, le comte de Basterot note qu'elle avait hérité de la moitié de la fortune de son premier mari qui percevait 150 000 Francs de rentes annuelles, somme considérable pour l'époque. Cf. F. J. de Basterot : Souvenir d’Enfance et de Jeunesse
« De Fay, comte, puis marquis de La Tour-Maubourg, (Marie-Victor-Nicolas) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 7-10 ;