Sainte Fleur est née à Maurs en 1300 ou 1309, en Auvergne, dans la famille noble de Corbie, comptant neuf enfants[2]. Son père s'appelait Pons de Corbie et sa mère Melhors de Merle. Fleur fit profession à l’âge de 14 ans. Elle subit les tentations mais y résista par le travail et la prière[3].
Elle entra dans l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l’hôpital Beaulieu (commune d’Issendolus), au diocèse de Cahors, dans la Langue de Provence. Ses vertus et son humilité profonde la rendirent le modèle de ses compagnes. Elle fut favorisée de faveurs extraordinaires, et surtout d'extases, lorsqu’elle recevait la sainte communion. Elle opéra aussi des miracles pendant sa vie et après sa mort, survenue vraisemblablement le [2]. 13 ans après sa mort, son corps fut levé de terre et exposé à la vénération des fidèles, par ordre de l’évêque de Cahors[2] Bertrand de Cardaillac.
Sa vie
Son existence n'est connue que par le récit de son confesseur qui écrivit sa vie. Le texte latin original a disparu, mais une traduction gasconne dans le troisième quart du XVe siècle est restée sous le nom de : « Vida e miracles de S. Flor ». Le texte a été publié par Clovis Brunel en 1946[2].
Edmond Albe, « Les religieuses hospitalières de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au diocèse de Cahors », Revue d'histoire de l'Église de France, no 112, , p. 180-220 (lire en ligne)
(oc) Clovis Brunel (éditeur), « Vida e miracles de sancta Flor », dans Analecta Bollandiana, t. LXIV, Bruxelles, , chap. I et II, p. 5-49, compte rendu par Jacques Monfrin, dans Bibliothèque de l'École des chartes, 1948, t. 107,no 1, p. 128-129(lire en ligne)
Bernard Montagnes, « Une sainte quercynoise de l'ordre de l'Hôpital : sainte Fleur (†1347) », dans Les ordres religieux militaires dans le Midi (XIIe – XIVe siècle), Toulouse, éditions Privat, coll. « Cahiers de Fanjeaux 41 », (ISBN978-2-7089-3455-9), p. 115-135