Il a développé ses talents musicaux dans les champs de cannes à sucre tout en menant une lutte pour la défense des droits des coupeur de cannes, métier qu'il exerça lui-même toute sa vie entre Saint-Pierre et Le Tampon. À 23 ans, il fabrique, grâce à Gustin Miza (un mozambicain), les instruments nécessaires au maloya, le bob, le roulèr, le kayamb et le piker[2].
Proche du Parti communiste réunionnais à sa fondation, il proposa alors, selon Françoise Vergès, le premier maloya chanté et dansé en public[3] en 1959, au cinéma Rio à Saint-Denis[2]. Firmin Viry mena un autre combat implacable pour l'abolition de l'interdiction du Maloya. C'est à son arrivée au pouvoir que le Président de la République François Mitterrand leva l'interdiction.
Discographie
1972 : A nous même danser Maloya, Disques Jackman, 45 Tours[4].
1976 : Peuple de la Réunion, peuple du maloya, Ediroi (PCR), 33 Tours. Participation de Firmin Viry avec la troupe Résistance, la troupe Gaston Hoareau et la troupe René Viry[5].
1977 : Le Maloya de la Réunion, Disques Jackman, 45 Tours.
1983 : Ti crie a moin anin / Dimanche grand matin, Disques Issa, 45 Tours.
1989 : Cent An Boner, SEDM Oasis Studio, Cassette[6].
En octobre 2009, Firmin Viry a annulé une invitation faite à Dieudonné pour le Kabar du 20 décembre[7] au cours duquel il devait présenter en avant-première son film Sans forme de politesse : regard sur la mouvance Dieudonné. La diffusion à Paris de ce film avait été elle-même annulée à la suite du désaccord du maire, Bertrand Delanoë[8].
Références
↑« Firmin Viry fête ses 80 ans au Téat plein air de Saint-Gilles : VIDÉOS - Oté rwa Firmin, larg out maloya », Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos, (lire en ligne, consulté le )
↑« VIRY Firmin. | », sur www.reunionnaisdumonde.com (consulté le )
↑Brigitte Croisier, « La longue marche du maloya », inforeunion : Un regard info politique - Ile de La Réunion - Océan Indien, (lire en ligne, consulté le )
↑Journal de l'ile et Quotidien de la Réunion du 16 octobre 2009
↑Lors de son spectacle J'ai fait le con, Dieudonné avait fait monter sur scène Robert Faurisson, le promoteur du négationnisme, pour lui remettre "le prix de l'infréquentabilité et de l'insolence", par un comédien déguisé en déporté juif. Le tout, sous les yeux notamment de Jean-Marie Le Pen et de son épouse.
Peggy Grisez, La mémoire de nos cœurs : Firmin, l'âme pure du maloya, Sainte-Clotilde, éd. Surya, coll. « Collection histoire & biographie », , 70 p. (ISBN9782371340091, OCLC1002691968, BNF44517266)
Filmographie
Ligne paradis, de France Mexique cinéma Production et Prodom (prod.) et de Luc Bongrand (réal.), 2004, documentaire, 53 min [[Film-documentaire : Ligne paradis présentation en ligne]]