Ces États étaient soumis à la juridiction du Conseil aulique (Reichshofrat), le tribunal suprême de l’Empire, qui disposait d’une section italienne, mais ces États ne siégeaient pas et ne votaient à la Diète impériale (Reichstag). Parmi ceux-ci, les six États majeurs étaient dénommés les Fiefs latins (en italien : Feudi latini, en latin : Feuda latina) :
Existaient encore environ 200 à 250 petits fiefs dits Fiefs mineurs (en italien : Feudi minori, en latin : Feuda minora), situés surtout sur l’Apennin ligure et sur les collines du Bas Piémont, jusqu’à l’Apennin tosco-émilien : ils dérivaient de la fragmentation des marquisats historiques des Alérame et des Obertenghi, principalement due à la non-application pendant longtemps du principe de primogéniture dans les successions, et réussissent à subsister en raison de leur isolement. Pour ces petits États, parfois minuscules, la protection impériale pouvait garantir une certaine autonomie. Ils étaient dirigés par 50 à 70 familles nobles (les Gonzague, del Carretto, les Malaspina, Scarampi, Pico, Pio, les Pallavicino, Spinola, les Doria, les Fieschi, Adorno, etc.).
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Bibliographie
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