Fernando d'Almeida est un poète et critique littéraire camerounais, né à Douala le et décédé le à la Cité Bonamoussadi à Douala. Doublement africain par ses origines béninoises et camerounaises, Fernando d'Almeida est également d'ascendance noire brésilienne, d'où son nom à consonances portugaises.
Il a été journaliste dans l'équipe de rédaction de La Presse du Cameroun et participant à plusieurs autres journaux, il fut aussi directeur de la cellule de communication au ministère de l'Enseignement supérieur.
Fernando d'Almeida a enseigné durant plus de vingt ans les littératures française, belge et québécoise à l'université de Douala, au Cameroun[1] Où il a animé sa revue Les Cahiers de l'Estuaire.
Premier Africain à recevoir en 2008 le Grand Prix de Poésie Léopold Sédar Senghor, Fernando d'Almeida a parcouru l'Afrique, l'Asie, l'Amérique et l'Europe.
Citoyen d'honneur de la ville de Joal-Fadiouth, ville natale de L.S. Senghor, il est signataire de nombre d'ouvrages de poésies et d'études littéraires.
En 2008, il se rend au Québec, invité pour le Festival international de la poésie de Trois-Rivières dont le thème était un vers de Félix Leclerc, « Le paysage finit toujours sur ton visage » et où une rencontre avec Fernando d'Almeida fut animée au pavillon des Humanités[2].
En 2012, il est invité d'honneur (avec Gaston Bellemare) au Festival international de poésie des Sept Collines de Yaoundé, évènement sous le haut patronage du Ministère des Arts et de la Culture du Cameroun et du Haut-commissariat du Canada[3].
Publications
Notes infra-paginales sur la poésie. Edilivre 2015
Désert absolu (1979-1983). Edilivre 2014
L'Absente. Edilivre 2014
Ipséité et Altérité dans la poésie de Tchicaya U Tam'si. Edilivre 2014
L'évangile du coït II. 2014
Acheminement vers la source, 1988-2005, Recueil de poèmes. Edilivre 2014
Italiques pour l'Oubangui. Edilivre 2014
L'embellie de l'embolie. Pour que demeure Haïti. Edilivre 2014[4]
Autour de deux poètes français : Saint-John Perse, Pierre Torreilles. Edilivre 2014
Émile Ologoudou, poète béninois. Edilivre 2014
Claudine Bertrand, poète du Québec. Edilivre 2014
Initiation à la subversion (1982). Edilivre 2014
L'Alchimie du verbe (2000). Edilivre 2014
Propédeutique à la poésie québécoise. Edilivre 2014
Propédeutique à la poésie scripturaire camerounaise. Edilivre, 2013
De la parole écrite à la parole parlée - Entretiens avec des intellectuels francophones. Edilivre 2013
Guillemets pour la lagune Nokoué. Edilivre 2013
De la poérotique comme quête du merveilleux sexuel. Edilivre 2013
Quatre poètes camerounais devant le langage. Edilivre, 2012
Pour une vôdounisation de l'art. Edilivre, 2012
Prolégomènes à la poésie francophone. Edilivre, 2012
Épitaphe d'un cénotaphe. Edilivre, 2012
Sémaphores des longitudes. Edilivre, 2012
Nordité du simple. Edilivre, 2012
La fable de l’ineffable, le tombeau de Gaston Miron. Harmattan Cameroun 2012[5]
Archéologie de l'ordinaire. Edilivre, 2012
Accès et détour au réel. Edilivre, 2012
Dans l'ailleurs de l'ailleurs - Tombeau d'Aimé Césaire. Éditions Le Manuscrit, 2012
Italiques pour l'île Wouri. Edilivre, 2011
Introduction aux textes poétiques de Jacques Fame Ndongo. Edilivre, 2011
L’ouvert de l’ultime : tombeau de Gatien Lapointe. Éditions Les écrits des forges et Éditions Henry, 2011[6]
Les mots vertigent à sage escient. Edilivre, 2011
Des choses dites de profil. Edilivre, 2011
La mort en boucle pour le Japon. Edilivre, 2011
Didascalies d'un séisme : pour Haïti. Éditions Opoto, 2010
La muse de la Meuse. Éditions Le Manuscrit, 2010
L'évangile du coït. Éditions Opoto, 2009
Parages du langage. Éditions des Ecrits des Forges/ Éditions Henry, 2008[7]
Mesure de l'amour. (2004)
La Parole parlée Voix/Voies de poètes camerounais. Les Cahiers de l'Estuaire, Douala, 2002.
Provisoire lieu du poème, Yaoundé. Presses universitaires de Yaoundé
Strates de l'Amante. Les Cahiers de l'Estuaire, Douala, 1999
Pour saluer l'absente. Les Cahiers de l'Estuaire, Douala, 1999
Rhapsodies du temps présent. Zoki Azata, Douala-Cotonou, 1998
Dans la spiritualité du néant. Les Cahiers de l'estuaire, Douala, 1998
Travaux du merveilleux. Zoki Azata, 1998
L'arrière-pays du mental. (1991)
L'espace de la parole. (1984)
L'espace de la parole. Paris : Éditions Silex, 1984 [8]
En attendant le verdict. Paris : Éditions Silex, 1982
Traduit du je pluriel. Abidjan ; Dakar ; Lomé : Les Nouvelles Éditions Africaines, 1980