Fernando Marías AmondoFernando Marías
Fernando Marías à l'Université internationale d'Andalousie en 2007.
Œuvres principales
Fernando Marías Amondo, né à Bilbao le et mort le à Madrid[1], est un écrivain espagnol de langue castillane. BiographieEn 1975, Fernando Marías s'installe à Madrid et y étudie le cinéma. Ses débuts littéraires commencent par l'écriture de scénarios de séries télévisées, dont les remarquées Páginas ocultas de la historia ; puis, en 1990, sa carrière d'écrivain est lancée par la publication de son premier roman (es) La luz prodigiosa (La Lumière prodigieuse). Sorti en 1996 en Espagne, Esta noche moriré est publié en France en 2007 sous le titre Je vais mourir cette nuit et dans une traduction de Raoul Gomez. Il est le premier livre de Fernando Marías traduit en français. En 2001, le prestigieux Prix Nadal lui est décerné pour son roman El niño de los coroneles, qui est son deuxième livre traduit en français, sous le titre L'Enfant des colonels, toujours dans une traduction de Raoul Gomez, et toujours aux Éditions Cénomane. En 2006, il reçoit le Prix national de Littérature infantile et juvénile pour Cielo abajo (es)[2]. En 2012, son roman Invasor (traduit sous le titre Invasion) est adapté au cinéma par Daniel Calparsoro. Il est mort au matin du 5 février 2022 des suites d'une hépatite auto-immune. Œuvres
Sur quelques livresLa Lumière prodigieuseOfficiellement, Federico García Lorca a été fusillé à 4 h 45 du matin le , sur le chemin qui va de Víznar à Alfacar par des rebelles anti-républicains. Et pourtant, en , au buffet de la gare, après une nuit d'attente, de boissons, de confidences, un vieux solitaire, vaguement clochard, 75 ans, petit, maigre et nerveux, passablement soûl, livre une version différente à son voisin journaliste venu de loin faire un reportage au cinquantième anniversaire de sa mort. Parmi tous les petits métiers, il est à l'été 36 livreur de pain à la campagne avec un triporteur. Il ramasse dans un fossé un presque cadavre, qu'il soigne, malgré deux semaines de quasi-coma. Au réveil, muet, amnésique, dépendant, il subit et survit, vite transféré dans un hospice auprès d'un vieille sœur compatissante. À sa mort, en 1947, il s'enfuit, c'est ce que découvre le livreur, devenu contremaître et gardien de la propriété de son patron (anciennement boulanger). Un peu après 1960, le patron vend le domaine, licencie le gardien, avec une bonne prime, qu'il dépense à jouer, boire, sortir dans les tavernes. Un soir de "livraison", il croise un mendiant (p. 46), son "obligé"... Scénarios cinématographiques
Adaptation de son œuvre au cinéma
RécompensesNotes et références
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