Fernand BonnetonFernand Bonneton
Fernand Régis Bonneton, né le à La Coucourde-Montélimar et mort le à Bruxelles, (Belgique), est un capitaine[1], as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte neuf victoires aériennes homologuées. Il est le fils de Fernand Régis Bonneton, propriétaire cultivateur, et d'Adèle Lafond, ménagère [2]. Il est le beau-frère de l'aviateur français René Weiser. BiographiePremière Guerre mondialeAu début de la guerre, Bonneton sert dans la cavalerie jusqu'à ce qu'il soit blessé par deux fois. Après s'être porté volontaire pour servir dans l'infanterie, au sein du 82e régiment d'infanterie, il est à nouveau blessé deux fois et déclaré inapte au service en . Il demande alors à être transféré à l'aviation. Après avoir suivi une formation sur Caudron G.3 à Juvisy[1], il est affecté au Front de l'Est. Au printemps 1917, il est en Roumanie. Il y remporte sa première victoire aérienne le , et peut-être une deuxième, bien que cette dernière n'ait pas été homologuée. Dans le même temps, il est cité deux fois et reçoit cinq décorations étrangères, avant d'être affecté dans le sud de l'Italie, où il remportera une nouvelle victoire, le [3]. En , il rentre en France et intègre l'escadrille SPA 69 (« Spa » signifiant que les pilotes de cette escadrille volaient sur des SPAD). Le , Bonneton abat son troisième chasseur allemand. Il entame alors une série de cinq victoires sur des ballons d'observation, ainsi qu'une victoire sur un avion, entre le mois de juillet et le [4],[3]. Après-guerreAprès l'armistice de 1918, Bonneton ira se battre en Pologne où il commande une escadrille. Il y est à nouveau blessé[1]. Le , à trente-deux ans, il se tue lors d'un concours d'aviation à Evere près de Bruxelles (Belgique)[1],[4]. Distinctions
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