Paris : « Les comtes de Laval avaient plusieurs maisons à Paris : l'une estoit vers les Porcherons, appelée la Grange-Batelière ou Gastelier, qui estoit composé de terres & de marais tenus à foy & hommage de l'evêque de Paris. L'austre estoit dans la R. St-Honoré, au coin de la rüe S. Thomas du Louvre. La troisième et la plus célèbre estoit à la rüe du Chaume au coin de celle de rüe de Paradis, Histoire de la ville de Paris, composée par D. Michel Félibien - Il s'agit de la Ferme de la Grange-Batelière, et de l'hôtel de Laval. ».
Appelée à l'origine Granchia Batilliaca, Granchia-Bail-Taillée, Grange-au-Gastelier, Bateillère, Batelière, Battelier ou Grange Bataillée, elle prend son nom en 1410[2],[3].
Ils appartenaient à l'archevêché de Paris, à la famille de Laval, puis, à partir de 1514, à Jean Vivien et à ses descendants ayant donné leur nom à la rue Vivienne[5].
Il est dans une lettre de Charles VI de France au profit des religieuses de l'Abbaye Saint-Antoine-des-Champs et contre Anne de Laval et Guy Turpin que l'an mil CCCC et seize ou environ, lesdites suppliantes firent adjourner ou Chastellet de Paris nostre bien amé Guy Turpin, chevalier et sa femme. Anne est propriétaire de la Grange-Batelière dont il est question et il est précisé plus loin, pour l'année 1420 que lesdits Turpin et sa femme feussent lors détenteurs.