Ferdinand Olivier (Johann Heinrich Ferdinand von Olivier), né le à Dessau et mort le à Munich, est un peintre allemand, associé au mouvement nazaréen.
Biographie
Son père est un pédagogue renommé, la famille de sa mère est d'origine française[1]. Deux de ses frères sont également peintres : Friedrich Woldemar (1791-1859) et Heinrich (1783-1848). Il commence ses études de paysagiste à Dessau où il est formé par Carl Wilhelm Kolbe[2] et par le graveur Johann Christian Haldenwang, puis les poursuit à Dresde (de 1804 à 1806). Il vit à Paris pour mission diplomatique[3] de 1807 à 1810 : il étudie les maîtres anciens. En 1811, il s'installe à Vienne. Il y rencontre Joseph Anton Koch qui l'influence par son style austère de paysagiste[4].
En 1817, il devint membre de la confrérie de Saint-Luc à Vienne. Il coédite la revue Janus (1818-1819). En 1832, il est nommé professeur d'histoire de l'art et secrétaire de l'Académie de Munich[1].
Max B. Buchheim: Ferdinand Olivier. Dissertation, Universität Leipzig, 1911
Ludwig Grote(de), Johann Heinrich Ferdinand Olivier. In: Mitteldeutsche Lebensbilder. 1. Band: Lebensbilder des 19. Jahrhunderts. Magdebourg, 1926, p. 78–94
Notes et références
↑ a et bCommissariat général de l'exposition, La peinture allemande à l'époque du romantisme, Paris, Editions des musées nationaux, , 242 p., p. 111-112
Le commissariat général de l'exposition était composé de Werner Hofman, Youri Kouznetsov, Michel Laclotte, Hans Joachim Neidhardt, et la collaboration de Jean-Pierre Cuzin Dominique Didier, Elisabeth Walter