Felix Reda
Felix Reda, né Julia Reda le à Bonn, est un homme politique allemand. Président des Jeunes Pirates européens d' à , il est député européen de 2014 à 2019. BiographieMembre du Parti social-démocrate dès l'âge de 16 ans, il le quitte en 2009 quand il se positionne en faveur du blocage du Net et rejoint alors le Parti des pirates[1]. De 2010 à 2012, il occupe le poste de président des Jeunes pirates allemands, avant de devenir le président fondateur des Jeunes pirates d'Europe (de) en [2]. Il en abandonne la présidence en . Il obtient début 2014 son master en sciences politiques et en journalisme à l'université Johannes Gutenberg de Mayence. En , il est élu à la première place de la liste du Parti des pirates pour les élections européennes de 2014[3]. En , il en devient l'unique représentant au Parlement européen[4]. Juste après les élections, il est contacté par trois des groupes parlementaires présents au Parlement Européen : l'ADLE, les Verts/ALE et la GUE/NGL. Dans la continuité des Pirates suédois, il choisit de rejoindre le groupe des Verts/ALE, dont il intègre le bureau, en tant que vice-président[5]. Il ne se représente pas pour un second mandat[6]. Il décide de quitter le Parti pirate le pour protester contre la candidature de son ancien assistant parlementaire cité dans une enquête pour harcèlement sexuel[7]. En , il annonce sa transition[8]. Activité parlementaireTransparenceFelix Reda publie son premier podcast le . Intitulé Reda’s Digest, ce podcast est en allemand et en anglais. Après s'être présenté, il annonce qu'il se concentrera particulièrement sur les principaux points qui ont amené à la création du Parti des pirates à savoir la réforme du droit d'auteur et des droits voisins (« copyright reform »). Il publie également la liste des lobbyistes qu'il rencontre[9]. Rapport quant à la directive 2001/29/CEFelix Reda est chargé par le Parlement européen de préparer un rapport sur la mise en œuvre de la directive 2001/29/CE[10], concernant l'harmonisation du droit d'auteur en Europe. Sa nomination, qui crée la surprise[11], lui vaut les critiques de la ministre française de la Culture, Fleur Pellerin[12]. Disponible le en ligne, le rapport vise à l'harmonisation du droit d'auteur, une adaptation de celui-ci aux usages actuels du public et des entreprises, et une protection juridique des œuvres des auteurs[11]. Dans le cadre de ce travail, particulièrement surveillé, l'eurodéputé assure avoir reçu 86 demandes de la part de lobbyistes, et assure qu'il a tout fait pour accorder le maximum d'attention à chacun. Les ayants droit ont obtenu 30,8 % de son temps, et les utilisateurs 25 %, soit autant que les autorités, les fournisseurs de services, 9,6 % , les auteurs 7,7 % et les autorités 25 %[13]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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