Federico de Onís Sánchez, né à Salamanque (Espagne) le et mort à San Juan (Porto Rico) le , est un écrivain et critique littéraire espagnol de la génération de 14, qui a enseigné en Espagne, aux États-Unis, au Mexique et à Porto-Rico. Il est l'auteur d'une Anthologie de la poésie espagnole et hispano-américaine (1882-1932), œuvre saluée en France par Jean Sarrailh, dans laquelle il identifie trois courants, le « modernisme », le « post-modernisme » et l'« ultra-modernisme » [1].
Il écrit dans la Revista de Filología Española de Madrid, la Romanic Review de New York, dans les journaux España et El Sol (Madrid), The New York Times, The Evening Post, North American Review, ainsi qu’Hispania et Nosotros, revues de Buenos Aires. Il dirige par ailleurs la Revista de Estudios Hispánicos de Porto Rico entre 1928 et 1929 et la Revista Hispánica Moderna, fondée en 1934.
Il publie différentes éditions critiques chez la maison d'édition Espasa-Calpe, dont la Vida de Diego de Torres Villarroel (1912), les Nombres de Cristo de Fray Luis de León (trois vols., 1914, 1917 et 1922), El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha de Miguel de Cervantes; ainsi qu'un volume de Fueros leoneses (1916), en collaboration avec Américo Castro.
Parmi son œuvre critique, on peut citer Sobre la transmisión de la obra literaria de Fray Luis de León (1915), El español en los Estados Unidos, (Salamanca, 1920), Jacinto Benavente (Nueva York, 1923), El Martín Fierro y la poesía tradicional (Madrid, 1924), Ensayos sobre el sentido de la cultura española (1932), Evaristo Ribera Chevremont: Antología Poética, 1924-1950 (Universidad de Puerto Rico, 1957- republiée dans Evaristo Ribera Chevremont: Obra Poética Vol I & II, 1980).
Anthologie de la poésie espagnole et hispano-américaine (1882-1932)
Dans cette anthologie publiée en 1934, et comportant plus de 1 200 pages, Federico de Onís établit une périodisation des courants poétiques, en distinguant [1] :
le Ve chapitre s'intitule « Post-modernisme (1905-1914) », qu'il décrit comme « réaction vers la simplicité lyrique; réaction vers la tradition classique; réaction vers le romantisme; réaction vers le prosaïsme sentimental; réaction vers l'ironie sentimentale ». Le chapitre inclut un passage sur la « poésie féminine ». Il compte comme auteurs Enrique Díez Canedo(en), Enrique de Mesa(en), Alfonso Reyes, Salvador de Madariaga et des « poétesses américaines ».
↑ a et bJean Sarrailh, « Federico de Onís , Antología de la poesía española e hispanoamericana (1882-1932) », Bulletin hispanique, 1935, vol. 37, n° 4, pp. 525-527.
Annexes
Bibliographie
(es) Octavio Ruiz-Manjón Cabeza, Entre España y América : Federico de Onís (1885-1966), Salamanca, Universidad de Salamanca, coll. « Estudios Históricos & Geográficos » (no 175), , 277 p. (ISBN978-84-1311-207-7, OCLC1141040174).