Fille d'Antoine Caille et de son épouse Jeanne, dite Janny, Couturier, Fanny Caillé est née à Paris en 1847[2]. Sa mère et son père, deux Lyonnais mariés en 1839 dans leur ville natale, meurent respectivement en 1865 et 1873[3],[4].
Formation
Fanny Caillé montre très tôt un goût et un talent confirmé pour l'art et la peinture. Artiste peintre académique et de portrait, élève de la peintre et miniaturiste Nelly Marandon de Montyel, elle étudie à Paris sous la direction de l'artiste peintre officiel du Second Empire Charles Chaplin[5]. Elle expose au Salon de peinture et de sculpture de Paris à partir de 1869[5].
Carrière artistique
Fanny Caillé complète sa formation auprès de Joseph Devers (1823-1882), peintre, sculpteur et céramiste d'art. Elle s'installe à Angers au 28, rue Hanneloup. Fanny Caillé participe à l'exposition annuelle des beaux-arts d'Angers[5] de 1886, ville où elle s'est installée en tant que professeur de dessin[6].
Elle participe également au Salon de blanc et noir et expose régulièrement dans les galeries et salons angevins. Elle est liée d'amitié avec l'artiste-peintre Jacqueline Comerre-Paton (1859-1955) dont elle a librement reproduit l'une de ses œuvres At the Spring. Elle meurt en à l'hôpital d'Angers[7].
Œuvres principales
Portrait d'une jeune dame lisant un livre intitulée Rêverie, huile sur toile signée en haut à gauche : différentes versions de ce même tableau existent sous des formats différents (45,5 × 40,5 ; 44,5 × 39) au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il a été maintes fois copié (collections particulières).
At the Spring, huile sur bois (27 × 22) signée en bas à droite, réalisée d'après l'œuvre éponyme (50 × 72) d'une amie, l'artiste peintre Jacqueline Comerre-Paton (1859-1955). Elle représente une jeune paysanne allongée dans un pré (collection particulière, France).
Making a Wreath, huile sur bois.
Portrait d'une lady, miniature sur porcelaine (collection particulière, Pays-Bas).
Portrait. Dessin aquarellé sur papier (46 × 38) (collection particulière).
Jeune fille aux pervenches. Peinture sur céramique ovale (27 × 20), 1888.
Diverses miniatures et aquarelles.
Notes et références
Notes
↑Son père a pour patronyme Caille, et non Caillé (d'après ses actes de mariage et de décès). Il est donc probable que Fanny Caillé soit née elle aussi sous le nom de Caille. Mais son acte de naissance ayant disparu en 1871, durant les incendies des archives de l'état civil de l'Hôtel de ville de Paris, seule la fiche de l'état civil reconstitué subsiste aujourd'hui, qui indique Caillé.
Références
↑Son acte de décès (n°438) dans les registres de décès d'Angers (1er arrondissement) pour l'année 1893. Son patronyme est orthographié Caille.
↑Fiche de l'état civil reconstitué, , Paris 8e (ancien), Archives de Paris
↑Acte de mariage no 507, , Lyon, Archives municipales de Lyon [lire en ligne] (vue 257/401)
↑Actes de décès no 418, , Paris 16e ; no 1363, , Paris 17e, Archives de Paris
L’École des beaux-arts du XIXe siècle, les pompiers. Cécile Ritzenthaler. Paris, Mayer, 1987.
Exposition annuelle des beaux-arts. Catalogue des œuvres exposées dans la salle des fêtes de l'Hôtel de ville d'Angers en 1886. Académie de l'Ouest. Angers, éditeur : imp. de Destouches, 1886.