Familles DeydierDeydier est le nom de plusieurs familles françaises distinctes. Famille Deydier, Languedoc et VivaraisLa généalogie de cette famille remonte à Étienne ou Vienne Deydier, écuyer et habitant de Nîmes, qui rédigea son testament le 16 août 1548[1]. Parmi ses membres figurent des officiers, des avocats, des maires et consuls de Nîmes, notaire, viguiers, médecin, un chevalier d'Empire[2]. Elle occupa différentes charges locales à Nîmes[2]. Jean Deydier établit au XVIIe siècle la première manufacture royale de moulinage des soies en Vivarais[2]. Son fils y ajouta une filature[2]. Son petit-fils fut président des états du Vivarais en 1717 et 1719[2]. Famille Deydier de Pierrefeu, Toulon (éteinte en 1870)Cette famille est issue de François Deydier, avocat à Toulon, marié en 1690 à Claude Vignier héritière de la terre de Pierrefeu près de Toulon, pour laquelle il rendit hommage le 30 juillet 1699[3]. Elle est d'une honorable bourgeoisie[3]. M. Deydier de Pierrefeu est lieutenant des maréchaux de France à Toulon en 1789[3]. Louis-Joseph-François Deydier de Pierrefeu (1740-1794), chef d'escadre. Famille Malcor Deydier de Pierrefeu, Gapençais (subsistante)Louise-Marie Deydier de Pierrefeu a épousé en 1849 Louis-Edmond Malcor, capitaine de vaisseau, la descendance de ce couple a relevé en 1879 le nom de la famille Deydier de Pierrefeu[3]. La famille Malcor est issue de Pierre Malcor, laboureur à Saint-André-en-Boschaine dans le Gapençais, en 1600[4]. Parmi ses descendants figurent Antoine Malcor (1727-1809), marchand et armateur à Marseille, d'où une descendance à Marseille[4]. Une autre branche a compté parmi ses membres trois généraux[4]. Une autre a relevé le nom Deydier de Pierrefeu, elle compte parmi ses membres des officiers au sein de la marine française[4] et François Malcor Deydier de Pierrefeu (1891-1959), ingénieur et urbaniste. Famille Deydier de Curiol, Marseille (éteinte en 1783)Sa filiation remonte à 1652. Famille anoblie à Marseille en 1694 et éteinte en 1783. La famille s'éteignit en ligne masculine en 1783, à la mort de Charles-Stanislas-François Deydier du Curiol, sans alliance. F.P. Blanc écrit « les seuls Deidier dont la noblesse réside sur un titre juridiquement inattaquable, sont les Deidier de Curiol anoblis par charges de finances au XVIIe siècle »[5]. Notes et références
Bibliographie
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