Famille de Castelbajac
La famille de Castelbajac est une famille subsistante de la noblesse française, d’extraction féodale, originaire de Bigorre. Elle compte parmi ses membres des officiers dont des officiers généraux, un évêque, un député, un sénateur, un ambassadeur, un sportif, une servante de Dieu, un créateur dans la haute couture. HistoireLa famille de Castelbajac tire son nom de la terre de Castelbajac, en Hautes-Pyrénées, dont ses premiers membres étaient seigneurs. Le nom des barons de Castelbajac figure dans un très grand nombre d'actes aux XIe siècle, XIIe siècle et XIIIe siècle. À partir du XIVe siècle, la famille de Castelbajac se divisa en deux grandes branches qui subsistent jusqu'à nos jours et dont on n'a pu déterminer le point de jonction[1]. Bernard, baron de Castelbajac, fils présumé de Guillaume-Arnaud frère d'Arnaud-Raymond[1], et d'autres seigneurs sont mentionnés avec la qualité de principes (prince) dans un acte passé en 1080 par Centulle, comte de Bigorre[1],[2]. En 1191, Bernard de Castelbajac est mentionné à Jaffa, comme participant à la troisième croisade[3]. Arnaud et Pierre de Castelbajac, frères, vivants à la fin du XIIIe siècle auraient été les auteurs des deux grandes branches[3]. Raymond de Castelbajac est commandant du château de Lourdes, lorsqu'il reçoit par lettre du 23 novembre 1361 l'ordre du roi de France de le remettre aux Anglais[4]. Des membres de la famille de Castelbajac sont mentionnés dans les armées du roi Charles VII commandées par Jeanne d'Arc, aux batailles de Montargis, Vendôme, Beaugency[réf. nécessaire]. En 1666 lors des grandes recherches de noblesse les preuves furent :
« Une généalogie conservée dans les manuscrits de Bernard Chérin » ferait remonter la filiation de la branche de Barbazan à « Arnaud-Raymond, chevalier, sire de Castelbajac, maréchal de Bigorre », « mentionné dans un acte du »[8]. Le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que Jean, premier auteur connu de la famille, portait dès le début du XIe siècle le titre de baron de Castelbajac[1]. Il ajoute qu'on lui attribue, mais sans preuves certaines, pour fils Arnaud-Raymond[1]. Il fait également mention d'une tradition très ancienne mais invérifiable selon laquelle les Castelbajac seraient issus de la descendance d'Eneko Arista (Dynastie Jiménez), qui conquit le royaume de Pampelune en 816[9]. Régis Valette et Arnaud Clement classent cette famille dans la noblesse médiévale sur preuves d'une filiation suivie et prouvée remontant à 1380[6],[10]. FiliationGustave Chaix d'Est-Ange et Henri Jougla de Morenas donnent La filiation suivante de famille de Castelbajac « à peu près régulièrement établie à partir de Bernard sire et baron de Castelbajac, mentionné dans un certain nombre d'actes de la première moitié du XIVe siècle» et qui avait épousé Blanche de Comminges, qui teste veuve en 1340[11],[3].
Personnalités
Galerie de portraits
AlliancesLes principales alliances de la famille de Castelbajac sont : de la Rochefontenilles, de Comminges, d'Esparros, de Jussan, de Montesquiou 1359, 1400, de Barbazan, de Coaraze, d'Aure de Larboust, de Barèges, de Pardaillan 1453, 1615, de Montlezun 1492, de Lavedan, de Navailles, d'Estaing, de Durfort de Duras 1524, 1693, d'Espagne, de Laval-Vabres, d'Orbessan, de Ferrabouc, d'Antin, de la Barthe de Giscaro et de Thermes 1526, 1856, de Bezolles 1465, de Lavardac 1458, d'Isalguier-Clermont, de Béon 1540, 1582, de Faudoas 1619, du Bouzet, de Binos 1608, de Mauléon, de Timbrune de Valence, de Cardaillac-Lomné, de Gazalés 1780, de Mac-Mahon, de la Rochefoucauld 1824, Oudinot de Beggio 1849, Alfonso de Aldama de Montelos 1855, de Valon 1869, de Villeneuve 1829, le Tonnelier de Breteuil 1878, de Serre de Saint-Boman 1878, de Mun, de Bruyères-Chalabre 1567, d'Asson 1681, d'Armagnac 1715, de Percin 1768, de Bey de Saint-Géry 1799, de Fournas de la Brosse de Fabrezan 1880, du Cos de la Hitte 1883, de Bosredon 1835, de Terride, de Bénac. Possessions
Elle a tenu les fiefs de Montastruc, Bernet, Lubret, Lourdes, Lauret, Goudon, Séméac, Lagarde, Barbazan, Hèches, Orieux, Loubersan, Vic-Bigorre, Astugues, Hèches, Campistrous, Sarraganchies, Mont-d'Oleron, Castillon, Bouilh, Tajan, Casenove, Mingot, Lacassagne, Casteljaloux, Forgues, Cabanac, Fayan, Mansan etc.
Armes, titres
Titre de Pair de France héréditaire par ordonnance du 5 novembre 1827 avec autorisation par lettres patentes du 10 juin 1827 à instituer un majorat au titre de baron-pair (éteint)[12][13]. Postérité
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
Liens externes
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