Consuls municipaux (France) Chef du gouvernement (1911-1918), chargé du département de la guerre jusqu'en 1917 Ministre des Affaires Étrangères de Belgique Ministre des Chemins de Fer, Postes et Télégraphes (1910-1911) Ministre de la Reconstruction nationale (1918) Ministre de l'Intérieur (1918-1919) Ministre de la Défense Nationale (1926-1931) Ministre de l'Agriculture (1932) Premier ministre (1932-1934) Ministre d'État depuis 1918.
Reconnaissance de noblesse avec le titre de baron transmissible par ordre de primogéniture le 22 juin 1867 Concession du titre de comte par ordre de primogéniture et le titre de baron à tous les descendants le 1er janvier 1920 Concession du titre de comte transmissible aux descendants mâles le 30 septembre 1965
La famillede Broqueville est une famille de la noblesse belge d'origine française dont la filiation remonte à 1571.
Elle appartient à la noblesse belge depuis 1867.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange qui écrit que cette famille est originaire de la ville de Montfort (dans le département du Gers en Gascogne) où elle a donné plusieurs consuls à cette ville et qu'elle est connue depuis le XVIIe siècle[1]. Il écrit également qu'au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle cette famille a donné de nombreux officiers de mérite dont plusieurs chevaliers de Saint-Louis[1].
Jean-François Houtart écrit pour sa part que la filiation prouvée remonte à 1571 et que cette famille est « issue d'Arnaud de Broqueville, seigneur de Laroque et Empiroy, co-seigneur de Serrempuy, premier consul de Monfort (...) ; en 1588, il défend cette ville contre Henri de Navarre », et ajoute que « Jean de Broqueville (1755-1834), lieutenant de gendarmerie, syndic puis maire de Monfort, animateur du mouvement royaliste dans le Gers, est condamné à mort comme noble et tyran pendant la Révolution, mais échappe à l'exécution en payant une grosse somme d'argent à Barras »[2].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit par ailleurs que des généalogistes ont cherché à rattacher cette famille à d'anciennes familles nobles[1]. Il écrit enfin : Dans la réalité, (...), la famille de Broqueville avait avant la Révolution une situation nobiliaire plus que douteuse. On ne voit, en effet, ni qu'elle ait jamais été maintenue noble par jugement, ni qu'elle ait pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse de sa région[1].
Une branche de cette famille s'établit en Belgique au cours des premières décennies du XIXe siècle et elle s'apparenta aux meilleures familles belges par un mariage contracté dans ce pays en 1827[1],[3]
↑ abcd et eGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 7, pages 177 à 178 Broqueville (de).
↑Blaise d'Ostende-à-Arlon, dans son pamphlet sans valeur historique, Noblesse belge d'aujourd'hui, publié en 1967, écrit, en réinterprétant et forçant ses propos, que « Chaix d'Est-Ange a démontré que les Broqueville étaient des bourgeois distingués, sans plus. François Hubert, fils d'un capitaine de gendarmerie, vint en Belgique, y fit un très beau mariage et vit son fils Stanislas reconnu noble avec titre de baron en 1867. Son fils Charles, premier ministre en 1914, fut créé comte. Titre de comte à l'aîné, les autres sont barons, ou même simplement nobles. ».