Maître des requêtes de l'hôtel du roi et de la reine de Navarre, juge et bailli de Millau (7 générations), président des enquêtes au Parlement de Toulouse, conseiller au Parlement de Toulouse, conseiller d’État, député de l'Aveyron, ministre d'État, sénateur de l'Empire, maire de Montpellier, maire de Millau, conseiller général de l'Aveyron, député de l'Aveyron.
Fonctions militaires
Gouverneur du comté de Rodez (1537), chevaliers de l'Ordre de Malte.
Fonctions ecclésiastiques
Cardinal, évêque du Puy, archevêque de Lyon.
Récompenses civiles
Membre de l'Académie Française.
Récompenses militaires
Ordre de Saint-Louis, Ordre de la Légion d'honneur.
Preuves de noblesse
Autres
noblesse maintenue en 1698 sur preuves de 1497, pair de France héréditaire (1823), baron-pair (1824)
La famille de Bonald est une famille française de robe, noble d'ancienne extraction sur preuves de 1497, originaire de Millau dans le Rouergue, aujourd'hui subsistante.
Elle a occupé pendant sept générations la charge de juge-bailli de Millau. Elle compte parmi ses membres l'homme de lettres et philosophe Louis de Bonald, théoricien de la contre-révolution, ministre d'État en 1822, baron-pair de France en 1824, membre de l'Académie Française en 1830, et Maurice de Bonald, cardinal-archevêque de Lyon en 1839.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que le premier membre connu de la famille de Bonald est Antoine de Bonald, seigneur de Concourès. Il est présumé être le père de Jean de Bonald, lieutenant de bailli de la baronnie de Calmont d'Olt en 1497 et 1498 et qui fit son testament le . Ce personnage est appelé dans plusieurs actes noble Jean de Bonald, seigneur de Concoures[1].
La famille de Bonald obtint une maintenu de noblesse le sur preuves remontant à 1497 par jugement de M. Sanson, intendant de Montauban[1].
Jean de Bonald, maître des requêtes en 1537 de l'Hôtel du roi et de la reine de Navarre, puis gouverneur la même année du comté de Rodez[2]. Juge et bailli de Millau en 1542, président des enquêtes au parlement de Toulouse en 1543.
Étienne de Bonald (1574-1657), juge-bailli de Millau et Roquefort, conseiller au parlement de Toulouse. Il embrasse le calvinisme.
Pierre de Bonald (1599-1676), docteur ès droit, conseiller d'État.
Honoré de Bonald (1630-1711), juge-bailli de Millau, maire de Millau.
Louis de Bonald (1754-1840), dit le vicomte de Bonald, « un des plus illustres écrivains de son temps » écrit Gustave Chaix d'Est-Ange[1], auteur de la Théorie du pouvoir politique et religieux et de La Législation primitive considérée par la raison[4]. Député de l'Aveyron en 1815, ministre d'État et membre du Conseil privé en 1822. Créé Pair de France héréditaire en 1823, baron-pair en 1824. Membre de l'Académie française en 1830.
Château de Miremont, achetée par Étienne de Bonald, à la famille de La Tour.
Vicomté de la Rode, achetée vers 1650 à la famille de Roquefeuil par Jacques de Bonald, seigneur de Jonquières et de la Tour-de-Marnhagues, capitaine au régiment de Saligny, marié en 1652 à Marie de Rességuier[6].
Ses principales alliances ont été contractées avec les familles Vigouroux (plus tard Vigouroux d'Arvieu), d'Humières olim Olmières, Hébrard de Saint-Félix, Duranti, de Tauriac (1561), de Gualy (1598), de Rességuier, de Mostuéjouls, de Morlhon-Laumière, d'Alichoux, de Pélamourgue du Poujet, de Brunenc de Cornilhade (1640), d'Izarn de Feissinet, de Guibal de Combescure (1778), d'Arnal de Serres (1805), Mazade d'Avèze (1812) de Barbeyrac de Saint-Maurice (1840), de Saunhac (1853), Maynier de la Salle (1853), Le Harivel du Rocher (1879), de Banne d'Avéjan (1885), de Carayon-Talpayrac (1885), de Bovis (1885), de la Forest-Divonne (1891), de Saunhac (1853), de Lastic-Vigouroux (1930).
Armes, blasons, devises, titres
Écartelé aux 1 et 4 d'azur à une aigle éployée d'or, aux 2 et 3 d'or à un griffon de gueules.[1]
Confirmé baron-pair héréditaire sur majorat de pairie par lettres patentes du [1].
Confirmé baron héréditaire par arrêté ministériel du [1].
Notes et références
↑ abcdefg et hGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 170 à 172 Bonald (de).
↑Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, 1854, p. 497
Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 495 à 533
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 170 à 172 Bonald (de)
Louis de La Roque, Catalogue des Chevaliers de Malte appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, 1099-1890, Alp. Dessaid, Paris, 1891