Famille Van Rysselberghe

La famille Van Rysselberghe est une famille gantoise qui a produit plusieurs peintres et architectes, et qui fut mêlée à la vie littéraire.

Ancienneté historique

  • 1695 : Jacques Van Rysselberghe, ancêtre de cette famille, épousa à Laerne le Andrée Crabeels[1]. Leur petit-fils Gilles Vanrysselberghe né en 1755 était cultivateur à Heusden (Destelbergen)[2].

Personnalités

Jean-Baptiste Vanrysselberghe[3](1820-1893), charpentier et charron, entrepreneur à Gand est le père de :

  1. François Van Rysselberghe (1846-1893), professeur[4] aux écoles spécialisées de l'Université de Gand, docteur en sciences et mathématiques, inventeur dans le domaine de la téléphonie et de la météorologie.
  2. Julien Van Rysselberghe, né à Meerle le et mort à Gand en 1931, ingénieur des Ponts et chaussées, nommé professeur[5] ordinaire à Faculté des sciences de l'Université de Gand en 1891. Dont
  3. Charles Van Rysselberghe (1850-1920), architecte des villes d'Ostende puis de Gand.
  4. Octave Van Rysselberghe (1855-1929), architecte art nouveau.
  5. Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre, époux de Maria Van Rysselberghe (née Maria Monnom) (1866-1959). Dont :

Bibliographie

  • P. Huys, « Onze kwartierstaat : Theo Van Rysselberghe », dans : Vlaamse Stam, 1999, p. 367.

Notes

  1. P. Huys, « Onze kwartierstaat : Theo Van Rysselberghe », dans : Vlaamse Stam, 1999, p. 367.
  2. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 480.
  3. Le nom officiel de cette famille pour l'état-civil est Vanrysselberghe (Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, p. 480.). Le peintre usait de l'orthographe Van Rysselberghe. Remarquons aussi que la coutume en Belgique au XIXe siècle était d'écrire les Van avec majuscule au contraire de la Hollande où il était plus perçu comme une particule. En Belgique l'usage du petit van date du XXe siècle avec la fausse idée que cela est plus distingué. C'est aussi à partir du XXe siècle qu'on donne dans les publications un petit van à van Rysselberghe. Force est de constater que les publications faites de leur vivant usaient d'un grand Van et que le peintre signait ainsi également (voir passim la revue L'art moderne). Pour l'orthographe du nom dont usait le peintre (lire : Théo Van Rysselberghe Catalogue raisonné, éd. Racine) l'on voit que Théo Van Rysselberghe usait tantôt de monogrammes avec grand Van tantôt de signatures avec grand Van et une ou deux signatures avec petit van : Signature Théo Van Rysselberghe. Dans sa préface Catherine Gide écrit toujours le nom de son grand-père avec grand Van.
  4. (en) « UGentMemorialis », sur ugentmemorialis.be (consulté le ).
  5. (en) « UGentMemorialis », sur ugentmemorialis.be (consulté le ).

Article connexe