La famille Oesinger ou Œsinger est une ancienne famille patricienne strasbourgeoise.
Établie à Strasbourg depuis le XIVe siècle, elle s'est convertie au protestantisme au temps de la Réforme et joua un rôle important dans l'histoire de la ville de Strasbourg et dans celle de la Basse-Alsace.
Les Oesinger sont une dynastie d'industriels, la famille compte également des hommes politiques, des artistes, des hommes de lettres, des financiers, des entrepreneurs et des hommes d'affaires.
Histoire
La famille Oesinger est mentionnée la première fois à la fin du XIVe siècle à Strasbourg. À partir de la fin du XVe siècle sa filiation est ininterrompue[1].
Des membres de la famille siègent du XVIIe au XVIIIe siècle dans les conseils de la république de Strasbourg. Jean-Frédéric Oesinger devient ammestre de la ville en 1734. La famille continue de jouer un rôle important dans la politique alsacienne jusqu'au début du XXe siècle.
Au XVIIIe siècle la famille Oesinger se convertit à l'industrie du cuivre et installera sa résidence d'été à côté de sa manufacture. Le nom du lieu-dit "Kupferhammer" entre Ottrott et Klingenthal porte encore à ce jour les traces de son passé industriel jadis développé par les Oesinger à cet endroit. Plus tard la famille se lancera aussi dans l'industrie des produits colorants et tannants[2].
C'est une des rares familles du patriciat strasbourgeois, qui donna un ammestre à la ville, qui ne soit pas éteinte aujourd'hui.
D’azur à 2 fasces d’or en chef et une tête de lion du même en pointe, lampassée de gueules[8].
Alliances
Les principales alliances de la famille Œsinger sont: Güntzer, Blanck, Steudel, Reisseissen, de Dietrich, Faust, Fried, Bernegger, Geiger, Friderici, Greuhm, Petzel, Zimmer, Lauth, Reboul de la Jullière, Mannberger, Jacquel, de Turckheim, etc.[9]
↑Michel Hau, Nicolas Stosskopf, Les dynasties alsaciennes. Perrier, Paris 2005, p.509
↑Ernest Lehr, L' Alsace noble, suivie du livre d'or du patriciat de Strasbourg : d'après des documents authentiques et en grande partie inédits, tome 3. Berger-Levrault, Paris 1870, p.455-457
↑Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger. Editions Christian, Paris 1991, p.121
↑Christian Wolff, Les ancêtres d'Albert Schweitzer, 1975. Riquewihr, son vignoble et ses vins à travers les âges, 1967.
↑Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p.106
↑M. Ernest Lehr, L’Alsace noble suivie de Le livre d’or du patriciat de Strasbourg,
d’après des documents authentiques et en grande partie inédits, Tome troisième.
Editions Veuve Berger-Levrault, Strasbourg 1870, p.519
↑Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p.113, 114, 115, 121, 127, 131, 144, 151, 153, 157, 163, 164
Bibliographie
Michel Hau, Nicolas Stosskopf, Les dynasties alsaciennes, Perrier, Paris 2005, p. 41, 295, 509
Ernest Lehr, L' Alsace noble, suivie du livre d'or du patriciat de Strasbourg : d'après des documents authentiques et en grande partie inédits, tome 3. Berger-Levrault, Paris 1870, p. 455-457, armes famille p. 519
Jean Vogt, « Exemples de politiques foncières et de patrimoines ruraux notables de la bourgeoisie strasbourgeoise. Les Harnister et les Oesinger (XVIIe-XIXe s.) », Annuaire de la Société des amis du Vieux Strasbourg, no XXX, 2003, p. 99-118, [lire en ligne]
Christian Wolff, Les Ancêtres d'Albert Schweitzer, 1975
Christian Wolff, Riquewihr, son vignoble et ses vins à travers les âges, 1967.
Jean-Claude Wolff, Livre d’or de Strasbourg, Trois grandes familles strasbourgeoises, XIIIe – XXe siècle, La famille Oesinger, Éditions Christian, Paris 1991, p. 100-169.