La famille Koch est une famille industrielle américaine, connue pour ses activités politiques et le contrôle de Koch Industries, la deuxième plus grande entreprise privée non cotée en bourse des États-Unis (115 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2013)[1]. La fortune familiale s'est construite à partir de Fred C. Koch, qui a développé une nouvelle méthode de craquage pour le raffinage du pétrole brut en essence[2],[3]. Ses quatre fils se sont poursuivis en justice dans une lutte du pouvoir[4].
En 2018, la famille Koch s'est enrichie de 26 milliards de dollars pour atteindre 125 milliards de fortune cumulée[5].
Fred C. Koch (23 septembre 1900 – 17 novembre 1967), ingénieur chimique et entrepreneur américain, fondateur d'une entreprise de raffinerie de pétrole, nommé par la suite Koch Industries et l'un des membres fondateurs de la John Birch Society[7],[8],[9],[10], épouse Mary Robinson (17 octobre 1907 – 21 décembre 1990), avec qui il aura quatre enfants :
↑(en) Charles C. Koch, The Science of Success : How Market-Based Management Built the World's Largest Private Company, John Wiley & Sons, Inc., , 208 p. (ISBN978-0-470-13988-2), p. 6
↑(en) « Koch Industries, Inc. », Company Profile Report, Hoover's, Inc., (consulté le ) : « [W]hen he tried to market his invention, the major oil companies sued him for patent infringement. Koch eventually won the lawsuits (after 15 years in court), but the controversy made it tough [?!] to attract many US customers. »
↑(en) « Epic struggle among Koch brothers ends », Houston Chronicle, , p. 2
↑(en) Daniel Schulman, « Koch vs. Koch: The Brutal Battle That Tore Apart America's Most Powerful Family », Mother Jones, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Jonathan T. Davis, Forbes Richest People : The Forbes Annual Profile of the World's Wealthiest Men and Women, Wiley, , 353 p. (ISBN978-0-471-17751-7), p. 138
« Founding member (1958) John Birch Society — reportedly after seeing Russian friends liquidated »
« In 1929 Koch took his process to the Soviet Union, but he grew disenchanted with Stalinism and returned home to become a founding member of the anticommunist John Birch Society. »
↑Leslie Wayne, « Brothers at Odds. », The New York Times, NY, , Sec. 6; Part 2, p 100 col. 1. (ISSN0362-4331) :
« He returned a fervent anti-Communist who would later become a founding member of the John Birch Society. »
↑(en) Sara Diamond, Roads to dominion : right-wing movements and political power in the United States, NY, Guilford Press, , 445 p. (ISBN0-89862-862-8), p. 324 n. 86.