Famille Jarrosson

Famille Jarrosson
Image illustrative de l’article Famille Jarrosson
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur au chevron d'argent accompagné de deux roses de gueules en chef et d'un jars d'argent en pointe[1].
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Lyonnais
Demeures Château des Alloves
Charges Notaire royal, député du Rhône.
Récompenses civiles Membre de la Société de géographie de Lyon.

La famille Jarrosson est une famille d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Tartaras dans le département de la Loire, puis établie à Lyon depuis le début du XVIIIe siècle.

Filiation

La descendance du couple Jacques Jarrosson - Colombe Pitiot est connue par les actes d'état civil.

  • Jacques Jarrosson (1673-1733), notaire royal. Le 21 février 1700, il épouse Colombe Pitiot à Lyon/Saint-Pierre-le-Vieux.
    • Paul Jarrosson (1701- ), procureur. Le 20 février 1730 à Givors, il épouse Madeleine Troncy.
      • Maurice Jarrosson (1741-1816), soyeux, épouse Antoinette Bertrand à Lyon en 1763.
        • Joseph Jarrosson (1772-1836), soyeux. Il épouse Georgette Julien.
          • Pierre Jarrosson (1812-1904), soyeux. Le 30 mai 1840 à Lyon, il épouse Marie Gabrielle Besson.
            • Maurice Jarrosson (1841-1910), industriel, soyeux (maison Jarrosson - Bornet et Cie). Il épouse Blanche Richard.
              • Albert Jarrosson (1871-1954), négociant, soyeux, administrateur de sociétés. Le 19 août 1896, il épouse Suzanne Gueymard.
    • Maurice Jarrosson (1714- ), notaire royal à Tartaras. Il épouse Colette Barrier.
      • Joseph (1757-1833), notaire royal à Tartaras. Le 19 juillet 1785 à Lyon/Saint-Pierre-et-Saint-Saturnin, il épouse Jeanne Marie Soulary.
        • Maurice Jarrosson (1786-1869). Veuf de Marie Cécile Froger, il épouse Anne Marguerite Bourbon en secondes noces le 14 janvier 1835 à Lyon.
          • Louis Jarrosson (1839-1897), industriel, soyeux. Le 19 décembre 1866 à Lyon, il épouse Jeanne Peyraud. De ce mariage naissent sept enfants. Veuf en 1884, il épouse en secondes noces Reine Marie Delorme, le 27 avril 1886 à Sainte-Foy-Les-Lyon.
            • (2) Maurice Jarrosson(1890-1971) : de 1914 à 1919, il combat dans l'armée française, dans l'artillerie, une infirmité au pied droit l'empêchant de servir dans l'infanterie. De 1919 à 1955, il travaille dans la soierie familiale à Lyon. De 1919 à 1947, il est conseiller municipal de Sainte-Foy-lès-Lyon. Pendant l'Occupation, il s'oppose à ce que l'on mette le buste du maréchal Philippe Pétain dans la salle du conseil. « Vous serez bientôt obligés de le remonter au grenier », dit-il. Ce mot lui vaut d'être le seul conseiller municipal maintenu par le pouvoir gaulliste en 1944. En 1947, il est élu maire sans étiquette de Sainte-Foy-lès-Lyon. Il est réélu en 1953 et en 1959 et reste maire jusqu'en 1965, année où il se retire de la vie publique. Il favorise l'implantation des premiers logements collectifs à Sainte-Foy-lès-Lyon[2]. Le 7 juin 1919 à Lyon 2e, il épouse Germaine Rodet. De ce mariage, naissent neuf enfants de 1921 à 1934.
              • Régis Jarrosson (1925-2020)[3], ancien élève de l'École polytechnique (entrée en 1945[4]). Il épouse Hélène Cosseron de Villenoisy.

Alliances notables

Les principales alliances de la famille sont : Palluat de Besset, de Boisset de Torsiac, Cosseron de Villenoisy, de Geouffre de La Pradelle, Champetier de Ribes, Brac de La Perriere, Olphe-Galliard, de Boisset, Morel-Deville, Dufaure de Lajarte, de La Monneraye, de Ferrières de Sauvebœuf.

Odonymie

Galerie

Notes et références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Liens externes