Famille Courtois d'Arcollières
La famille Courtois d'Arcollières, anciennement Cortoys, est une famille noble de Savoie, originaire du Petit Bugey, anoblie en 1517. La ligne aînée s'est éteinte en Savoie en 1931. Une ligne cadette subsistante s'est établie vers 1530 dans le Gard, où elle a été maintenue noble en 1718. L'ANF a confirmé l'authenticité de la famille savoisienne subsistante Courtois d'Arcolières, le [1]. HistoireLes premières mentions de la famille Courtois d'Arcollières, anciennement Cortoys (d'où les surnoms de Cortoys d'Arcollières et Cortoys de Préliand)[2], remontent à la première moitié du XVIe siècle[3]. Alexandre Courtois est le premier membre connu et porte, selon le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange, les qualifications de la noblesse[3]. Il est en possession du fief d'Arcollières, correspondant à une colline située au-dessus et à l'est de Yenne, dans le Petit Bugey, province des États de Savoie[4]. Alexandre Courtois est le père de trois fils, Étienne, François-Louis et Louis, qui ont été récompensés pour leur service en étant anoblis par lettres patentes du par le duc de Savoie, Charles II[3],[5],[6]. Le généalogiste Amédée de Foras suppose que la famille « [vivait] déjà noblement », apportant en notes plusieurs arguments dont celui de la qualification de noble du père par un notaire ducal[5]. Étienne et son frère cadet, François-Louis, sont à l'origine de plusieurs branches familiales[3],[5]. Étienne Courtois d'Arcollières, en sa qualité d'archer du roi de France, François Ier, participe à la bataille de Pavie, lors de la Sixième guerre d'Italie (1525)[3]. Il semble que le passage des armes primitives aux armes modernes s'est fait après cet événement[5]. Le roi de France, à qui l'archer a sauvé la vie à deux occasions, lui concède en récompense les nouvelles armes et la devise[3],[4]. Une confirmation de noblesse est faite par lettres patentes du , en faveur de Benoît Courtois[7], descendant de la branche aînée[3]. En 1660, César-Benoît Courtois d'Arcolières épouse Jeanne de Prélian qui lui apporte en dot, la maison-forte et la seigneurie de Prélian[4],[8]. Leur fils, Pierre Courtois, épouse, en 1688, Louise de Rossillon de Gimilieu[4]. Le fils de ces derniers, Philibert Courtois d'Arcollières, seigneur de Prélian, signe en 1730 un acte avec le nom « Courtoys de Préliand »[8]. Amédée de Foras conclut sa notice en relevant que « cette famille continue très honorablement en Savoie, descendant directement d'Étienne »[9]. La ligne ainée s'est éteinte en 1931[10] avec Eugène Courtois d'Arcollières (1846-1931), qui laisse deux filles de son mariage le avec Edmée de Boigne (1853-1937)[11] : Marie (1878-1960) et Charlotte (1891-1972), toutes deux mariées avec postérité. Lignée cadette à BeaucaireAmédée de Foras ajoute qu'une branche cadette est issue de François-Louis Cortoys, frère d'Étienne, dont le fils André a fait souche à Beaucaire (Gard)[9],[10]. Il annote cette information ainsi « Ils ont abandonné le nom d'Arcollières et s'appellent MM. de Courtois. »[9] Le généalogiste Gustave Chaix d'Est-Ange, dans la notice consacrée aux Courtois établis à Beaucaire, en Languedoc, considère que cette dernière « croit avoir eu dans le passé une origine commune avec [cette] famille savoisienne »[7]. L'auteur précise « Dans la réalité, la famille de Courtois descend d'un […] cultivateur, originaire du lieu de Anteno (?), au diocèse de Genève, qui épousa à Beaucaire en 1486 honnête fille Marie Capon. »[12] Cette famille se serait alors agrégée à la noblesse au cours du XVIIIe siècle[12]. Cette assertion de Gustave Chaix d'Est-Ange, reprise par Charondas dans son Cahier noir (Les Cahiers Nobles N° 8 et 9, 1957), a toutefois été formellement réfutée par la famille, qui en a apporté la preuve en s'appuyant notamment sur le jugement de maintenue de noblesse signé par Louis de Bernage, Intendant du Languedoc, daté de Montpellier le [13]. Ce jugement, dont la famille possède l'original, confirme sans aucune ambigüité, actes justificatifs à l’appui, la filiation des Courtois de Beaucaire avec François-Louis Cortoys[13]. Charondas a reconnu son erreur, et donc celle de Gustave Chaix d’Est-Ange, dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC) de décembre 1959[13]. Cette filiation attestée a permis aux deux branches subsistantes de la lignée cadette de la famille de Courtois d’obtenir l’autorisation, par décision du tribunal de grande instance de Nice du 9 janvier 1961, d’adjoindre à leur patronyme le nom de terre d’Arcollières, avec effet rétroactif jusqu'en 1792[13]. Filiation
PersonnalitésLignée savoisienne
Lignée de Beaucaire
PossessionsLignée savoisienne
Armes, devise
AlliancesLes principales alliances de la famille Courtois d'Arcollières (branche aînée) sont[7] : d'Allard (1913), de Boigne (1873), de Flocard de Mépieu (1836), Martin du Villars (1790), de Gantelet (1861), de Mari (1829), etc. Notes et références
Voir aussi: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. BibliographieOuvrages généraux
Monographies
Article connexeLiens externes
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